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Documents de la réunion

Rapport de la

DEUXIÈME CONSULTATION TECHNIQUE

SUR LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

Rome, 22 -23 février 2001

ORGANISATION DES NATIONS UNIES POUR L'ALIMENTATION ET L'AGRICULTURE
Rome, 2001

PRÉPARATION DE CE DOCUMENT

Le présent document contient le rapport définitif de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

Distribution:
Tous les membres de la FAO
Participants à la session
Autres pays et organisations nationales et internationales intéressés
Département des pêches de la FAO
Fonctionnaires des pêches des bureaux régionaux de la FAO

FAO.
Rapport de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Rome, 22 -23 février 2001.
FAO Rapport sur les pêches.No. 646. Rome, FAO. 2001. 41p

RÉSUMÉ

La deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) les 22 et 23 février 2001. Cinquante-sept membres de la FAO et des observateurs d'un État non membre de la FAO ont assisté à la Consultation. Des représentants d'une institution spécialisée du système des Nations Unies étaient également présents, ainsi que des observateurs de douze organisations intergouvernementales et de sept organisations internationales non gouvernementales. La Consultation a travaillé à la mise au point définitive d'un projet de Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non signalée et non réglementée, afin de le soumettre au Comité des pêches à sa vingt-quatrième session qui s'est tenue au siège de la FAO à Rome (Italie) du 26 février au 2 mars 2001. La Consultation a travaillé sur le projet de Plan d'action international dont le texte avait été établi par la première Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tenue à Rome (Italie) du 2 au 6 octobre 2000 (rapport FAO sur les pêches No. 634). Le rapport de la deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, qui contient le texte révisé du Plan d'action international, a été adopté le 23 février 2001, étant entendu qu'il serait soumis au Comité des pêches pour examen et adoption éventuelle.

TABLE DES MATIÈRES

 

OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION

EXAMEN DU PROJET DE PLAN D'ACTION CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

ADOPTION DU RAPPORT DE LA CONSULTATION

ANNEXES

A: ORDRE DU JOUR

B: LISTE DES PARTICIPANTS

C: LISTE DES DOCUMENTS

D: PROJET DE PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE



OUVERTURE DE LA CONSULTATION, ÉLECTION DU PRÉSIDENT, DU VICE-PRÉSIDENT ET DU RAPPORTEUR

1. La deuxième Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome (Italie) les 22 et 23 février 2001. Étaient présents 57 Membres de la FAO et des observateurs d'un État non membre de l'Organisation, ainsi que des représentants d'une institution spécialisée des Nations Unies et des observateurs de douze organisations intergouvernementales et de sept organisations internationales non gouvernementales.

2. On trouvera à l'Annexe B la liste des délégués et observateurs et à l'Annexe C la liste des documents dont la Consultation était saisie.

3. La Consultation a été ouverte par son Secrétaire, M. David Doulman. Celui-ci a fait savoir à la Consultation que M. Andrew Jackson (Royaume-Uni) continuerait à assurer la présidence de la Consultation et que M. Alvaro Valdéz Fernández-Baca, Vice-Ministre péruvien des pêches, et M. Mohamed Said Ould Benaouf, Chef du Service des opérations au Ministère mauritanien des pêches, assureraient les fonctions de Vice-Président et de Rapporteur, respectivement.

ADOPTION DE L'ORDRE DU JOUR ET ORGANISATION DE LA CONSULTATION

4. Le Président a souhaité la bienvenue aux participants et a appelé leur attention sur les paragraphes 8 à 14 du rapport de la Consultation technique tenue en octobre 2000. Il a indiqué à ce propos que:

5. Le Président a également appelé l'attention des participants sur les observations soumises par écrit par la délégation mexicaine et par l'observateur de Greenpace international et les documents ci-après ont été mis à la disposition de la deuxième Consultation technique:

6. Le Président a en outre appelé l'attention sur le rapport du Groupe de travail ad hoc mixte FAO/OMI sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et sur des questions connexes, qui s'était réuni au siège de la FAO à Rome du 9 au 11 octobre 2000. Ce document, dont la Consultation a été saisie, avait déjà été distribué à tous les Membres de la FAO par le biais de leur Représentation. Le Président a demandé à la Consultation de tenir compte dans ses délibérations des recommandations du Groupe de travail.

7. La Consultation a décidé de commencer par examiner les questions indiquées aux paragraphes 9 et 10 du rapport de la précédente Consultation. Elle est convenue également d'examiner les réserves soumises par écrit avant de donner la parole aux délégations souhaitant faire des observations supplémentaires en fonction du temps disponible.

8. Le Président a ouvert le débat sur le projet de Plan d'action international en résumant les éléments clés et l'approche adoptée lors de la Consultation d'octobre 2000. Les délégations du Canada, des États-Unis d'Amérique, du Mexique, de la Norvège et de Greenpeace international ont fait une brève déclaration. Le Canada a confirmé qu'il avait émis une réserve générale sur l'ensemble du texte. Il a été pris acte de cette réserve.

9. Le Président a fait observer que l'ordre du jour de la Consultation était très chargé et a exprimé l'espoir que la Consultation pourrait achever ses travaux dans les délais prévus de façon qu'un projet de Plan d'action international contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée puisse être soumis au Comité des pêches pour adoption à sa vingt-quatrième session. La Consultation est convenue que, comme lors de sa session précédente, tous les débats se tiendraient en plénière, mais que de petits groupes pourraient être constitués, le cas échéant, pour traiter de questions spécifiques.

10. La Consultation a adopté l'ordre du jour tel qu'il figure à l' Annexe A .

EXAMEN DU PROJET DE PLAN D'ACTION CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

11. Les participants ont débattu de ce point de l'ordre du jour en s'appuyant sur l'Annexe D du document FI:IUU2/2001/2 (FAO, Rapport sur les pêches No. 634).

ADOPTION DU RAPPORT DE LA CONSULTATION

12. Le rapport de la Consultation, y compris le projet de Plan d'action international révisé (Annexe D), a été adopté le 23 février 2001, avec les observations ci-après des délégations et étant entendu que le rapport serait soumis au Comité des pêches à sa vingt-quatrième session pour examen et adoption éventuelle:

  • La Communauté européenne a tenu à faire savoir qu'à son avis la définition de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée figurant au paragraphe 3 n'est pas tout à fait appropriée, mais qu'elle pourrait l'accepter pour faciliter l'adoption du Plan d'action international, étant entendu que la Communauté européenne ne reconnaîtrait pas cette définition comme ayant la moindre validité en dehors du contexte du Plan d'action. La Communauté européenne a noté également qu'il aurait valu la peine de constituer un groupe de travail chargé de réexaminer cette définition, mais que cela n'avait pas été possible faute de temps;

  • Le Canada a fait savoir qu'il partageait la préoccupation de la Communauté européenne et a émis une réserve générale sur l'ensemble du projet de Plan d'action;

  • Le Japon a émis des réserves concernant les paragraphes 45 et 69bis du projet de Plan d'action, mais a noté qu'il appuierait néanmoins l'adoption du projet de Plan d'action;

  • Le Brésil a émis des réserves sur les paragraphes 43bis, 61 et 62 du projet de Plan d'action;

  • Le Mexique a émis des réserves sur les paragraphes 50, 61, 62 et 63 du projet de Plan d'action;

  • L'Angola, l'Indonésie et les Philippines ont fait savoir que les pays en développement auraient besoin d'une assistance pour respecter le calendrier d'exécution indiqué au paragraphe 21 du projet de Plan d'action;

  • L'Indonésie a signalé en outre son intention de soulever, lors de la session du Comité des pêches, des questions liées à l'application des mesures relevant de l'État du port et des mesures relatives au commerce prévues dans le projet de Plan d'action;

  • L'Australie a signalé son intention de soulever, lors de la session du Comité des pêches, d'autres questions, notamment à propos du Groupe de travail ad hoc mixte FAO/OMI;

  • Le Panama a tenu à faire savoir qu'il jugeait préoccupants les paragraphes 61 et 62 du projet de Plan d'action;

  • Les États-Unis ont fait savoir qu'ils appuyaient vivement l'adoption du projet de Plan d'action, bien qu'il ne s'agisse pas d'un texte idéal et qu'un petit nombre de délégations aient encore à son sujet de sérieuses réserves;

  • Le Chili a fait savoir qu'il recommanderait l'adoption du projet de Plan d'action, tout en reconnaissant les préoccupations de certaines délégations.

  • 13. Avant de déclarer la Consultation close, le Président a remercié tous les délégués de leur travail et s'est félicité de la volonté de coopérer et de parvenir à un compromis manifestée par de nombreuses délégations. Le Président a également remercié le Vice-Président, le Rapporteur et le Secrétariat de l'appui qu'ils avaient fourni à la Consultation.

    14. La Consultation a remercié son Président, M. Andrew Jackson, de sa conduite éclairée et des efforts qu'il avait déployés pour aider la Consultation à poursuivre l'élaboration du projet de Plan d'action.

    ***


    ANNEXE A

    ORDRE DU JOUR

    1. Ouverture de la Consultation

    2. Adoption de l'ordre du jour et organisation de la Consultation

    3. Examen du Plan d'action international de lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

    4. Adoption du rapport de la Consultation

     

    ANNEXE B

    LISTE DES PARTICIPANTS

    ALGERIA/ALGÉRIE/ARGELIA

    Smaïl MIMOUNE
    Directeur central
    Ministère de la pêche et des ressources halieutiques
    Rue des 4 Canons
    Alger
    Tel: +213 21 43 31 73/75
    Fax: +213 21 72 73 73

    ANGOLA

    Carlos Alberto AMARAL
    Représentant permanent suppléant de la
    République d'Angola auprès de la FAO
    Ambassade de la République d'Angola
    Via Filippo Bernardini 21
    00165 Rome
    Italie
    Tél: +39 0639366902/39366941
    Fax: +39 06634960

    ARGENTINA/ARGENTINE

    Holger MARTINSEN
    Ministerio de Relaciones Exteriores,
    Comercio Internacional y Culto
    Esmeralda 1212
    1007 Buenos Aires

     

    Fernanda MILLICAY (Sra)
    Secretario de Embajada
    Ministerio de Relaciones Exteriores,
    Comercio Internacional y Culto
    Esmeralda 1212
    1007-Buenos Aires
    Tel: +54 11 4819 8008
    Fax: +54 11 4819 8009
    Email: [email protected]

    AUSTRALIA/AUSTRALIE

    Glenn HURRY
    Assistant Secretary
    Fisheries and Aquaculture Branch
    Department of Agriculture Fisheries
    and Forestry
    GPO Box 858
    Canberra ACT 2601
    Tel: +61 2 6272 5777
    Fax: +61 2 6272 4875
    Email: [email protected]

     

    Kevin BRAY
    Manager
    International Fisheries
    Department of Agriculture, Fisheries
    and Forestry
    Barton, Canberra ACT 2600
    Tel: +61 2 6272 4477
    Fax: +61 2 6272 4215
    Email: [email protected]

     

    Paul ROSS
    Alternate Permanent Representative
    of Australia to FAO
    Embassy of Australia
    Via Alessandria 215
    00198 Rome
    Italy
    Tel: +39 0685272376
    Fax: +39 0685272230
    Email: [email protected]

    BRAZIL/BRÉSIL/BRASIL

    H.E. Júlio C. GOMES DOS SANTOS
    Permanent Representative
    Permanent Representation of Brazil to FAO
    Via di S. Maria dell' Anima 32
    00186 Rome
    Italy
    Tel: +39 0668307576/6789353
    Fax: +39 066867858

     

    Flavio Celio GOLDMAN
    Alternate Permanent Representative
    Permanent Representation of Brazil to FAO
    Via di S. Maria dell' Anima 32
    00186 Rome
    Italy
    Tel: +39 0668307576/6789353
    Fax: +39 066867858

     

    Gabriel CALZAVARA DE ARAÚJO
    National Director
    Department of Fishery and Marine Life
    Ministry of Agriculture and Supply
    SQN 316, Bloco A, Mpt 506
    Brasilia

     

    Fábio HISSA VIEIRA HAZIN
    Advisor
    Department of Fishery and Marine Life
    Ministry of Agriculture and Supply
    SQN 316, Bloco A, Mpt 506
    Brasilia

    BULGARIA/BULGARIE

    Krassimir KOSTOV
    Permanent Representative
    Permanent Representation of the
    Republic of Bulgaria to FAO
    Via Pietro Paolo Rubens 21
    00197 Rome
    Italy
    Tel: +39 063224640
    Fax: +39 063226122
    Email: [email protected]

    CAMEROON/CAMEROUN/CAMERÚN

    Monique BONDJA (Mme)
    Chef de Centre de Recherche Appliquée
    à la Direction des pêches
    Ministère de l’élevage, des pêches
    et des industries animales
    Yaoundé

    CANADA/CANADÁ

    Howard STRAUSS
    Director
    Oceans, Environmental and Economic
    Law Division
    Department of Foreign Affairs
    and International Trade
    125 Sussex Drive
    Ottawa, Ontario K1A OG2
    Tel: +1 613 992 2104
    Fax: +1 613 992 6483
    Email: [email protected]

     

    Nadia BOUFFARD (Ms)
    Senior Adviser Legal Issues
    International Affairs Directorate
    Fisheries and Oceans
    International Affairs Directorate
    200 Kent Street
    Ontario K1A 0E6
    Ottawa
    Tel: +1 613 9931860
    Fax: +1 613 9935995
    Email: [email protected]

     

    Sylvain SEGARD
    Director
    Horizontal Policy
    Economic Policy Analysis Branch
    Fisheries and Oceans
    200 Kent Street
    Ontario K1A 0E6
    Ottawa
    Tel: +1 613 9937783
    Fax: +1 613 9909574
    Email: [email protected]

     

    Allison J. SAUNDERS (Ms)
    Oceans Law Section
    Department of Foreign Affairs
    and International Trade
    125 Sussex Drive
    Ontario K1A OG2
    Ottawa
    Tel: +1 613 9962643
    Fax: +1 613 9926483
    Email: [email protected]

     

    Blair HANKEY
    Deputy Permanent Representative
    of Canada to FAO
    Canadian Embassy
    Via Zara 30
    00198 Rome
    Italy
    Email: [email protected]

    CAPE VERDE/CAP-VERT/CABO VERDE

    Arnaldo DELGADO
    Représentant Permanent Adjoint de la
    République du Cap-Vert auprès de la
    FAO
    Ambassade de la République
    du Cap-Vert
    Via Giosué Carducci 4 - Int. 3
    00187 Rome
    Italie

    CHILE/CHILI

    Sergio MUJICA MONTES
    Director Nacional de Pesca
    Servicio Nacional de Pesca
    Valparaiso
    Tel: +56 32 8194 01
    Fax: +56 32 819400
    Email: [email protected]

     

    Alejandro COVARRUBIAS
    Jefe
    Departamento Fiscalización SERNAPESCA
    Valparaiso
    Tel: +56 32 819301
    Fax: +56 32 819300
    Email: [email protected]

    CHINA/CHINE

    Xiaobing LIU
    Deputy Chief
    Division of International Cooperation
    Bureau of Fisheries
    Ministry of Agriculture
    No. 11, Nongzhanguan Nanli
    Beijing 100026
    Tel: +86 10 64192974
    Fax: +86 10 64192951

     

    Xiao JIANGUO
    Deputy Division Director
    Department of Treaty and Law
    Ministry of Foreign Affairs
    2 Chaoyangmen Nandajie
    Beijing 100701

    COLOMBIA/COLOMBIE

    Bernardo G. ZULUAGA
    Representante Permanente Adjunto de la
    República de Colombia ante la FAO
    Embajada de la República de Colombia
    Via G. Pisanelli 4
    00196 Roma
    Italia

     

    José Alfredo ALDANA MIRANDA
    Representente Permanente Alterno de la
    República de Colombia ante la FAO
    Embajada de la República de Colombia
    Via Giuseppe Pisanelli 4, Int. 10
    00196 Roma
    Italia

    COSTA RICA

    Herbeth NANNE
    Presidente
    Instituto Costarricese de Pesca
    San José

     

    Victoria GUARDIA ALVARADO
    DE HERNÁNDEZ (Sra)
    Embajador ante la FAO
    Representación Permanente de la
    República de Costa Rica
    ante la FAO
    Via Bartolomeo Eustachio 22
    00161 Roma
    Italia
    Tel: +39 0644251046
    Fax: +39 0644251048
    Email: [email protected]

     

    Asdrubal VASQUEZ
    Representante de la Industria Atunera
    de Costa Rica
    San José

     

    Yolanda GAGO (Sra)
    Representante Permanente Alterno
    Representación Permanente de la
    República de Costa Rica
    ante la FAO
    Via Bartolomeo Eustachio 22
    00161 Roma
    Italia
    Tel: +39 0644251046
    Fax: +39 0644251048
    Email: [email protected]

     

    Katia MELONI (Sra)
    Asistente
    Representación Permanente de la
    República de Costa Rica ante la FAO
    Via Bartolomeo Eustachio 22
    00161 Roma
    Italia

    DENMARK/DANEMARK/DINAMARCA

    Sally CLINK (Ms)
    Office of International Affairs
    Department of Fisheries
    Ministry of Food, Agriculture
    and Fisheries
    Holbergsgade 2
    1057 Copenhagen K
    Tel: +45 33 92 33 01
    Fax: +45 33 11 82 71
    Email: [email protected]

    EGYPT/ÉGYPTE/EGIPTO

    Mohamed KHALIFA
    Deputy Permanent Representative of the
    Arab Republic of Egypt to FAO
    Embassy of the Arab Republic
    of Egypt
    Via Salaria 267 (Villa Savoia)
    00199 Rome
    Italy
    Tel: +39 068440191
    Fax: +39 068554424
    Email: [email protected]

    ERITREA/ÉRYTHRÉE

    Yohannes TENSUE
    Alternate Permanent Representative
    of Eritrea to FAO
    Embassy of Eritrea
    Via Boncompagni 16
    00187 Rome
    Italy
    Tel: +39 0642741293
    Fax: +39 0642086806

    EUROPEAN COMMUNITY/ COMMUNAUTÉ EUROPÉENNE/ COMUNIDAD EUROPEA
    (Member Organization/Organisation membre/Organización Miembro)

    Serge BESLIER
    Chef d'unité
    Commission européenne
    Direction générale XIV - Pêche
    200 rue de la Loi
    B-1049 Bruxelles
    Belgique
    Tel: +32 2 2950115
    Fax: +32 2 2963986

     

    M.A. BENITEZ SALAS (Mme)
    Chef d'unité
    Commission européenne
    Direction générale XIV - Pêche
    200 rue de la Loi
    B-1049 Bruxelles
    Belgique
    Tel: +32 2 2995472
    Fax: +32 2 2962338
    Email: [email protected]

     

    Christopher HEDLEY
    Editor
    Internet Guide to International
    Fisheries Law
    Law of the Sea Consultancy
    and Research
    200 rue de la Loi
    B-1049 Bruxelles
    Belgique
    Email: [email protected]

     

    Per HELLER
    Administrateur Principal
    Direction générale commerce
    Unité "Agriculture et Pêches"
    200 rue de la Loi
    B-1049 Bruxelles
    Belgique

     

    Fernando FLORINDO
    Council of the European Union
    General Secretariat
    Rue de la loi 175
    B-1048 Brussels
    Belgium
    Tel: +32 2 2856196
    Fax: +32 2 2858261
    Email: [email protected]

    FIJI

    Maciu LAGIBALAVU
    Director of Fisheries
    Ministry of Agriculture, Fisheries, Forests and ALTA
    Private Mail Bag
    Raiwaqa
    Suva

    FINLAND/FINLANDE/FINLANDIA

    Heikki LEHTINEN
    Senior Planning Officer
    Department of Fisheries and Game
    Ministry of Agriculture and Forestry
    Kluuvikatu 4 A
    PO Box 232
    00171 Helsinki
    Tel: +358 9 1602196
    Fax: +358 9 1602284
    Email: [email protected]

    FRANCE/FRANCIA

    Philippe FORIN
    Chef
    Bureau des ressources, réglementations
    et affaires internationales
    Ministère de l'agriculture et de la pêche
    3 Place de Fontenoy
    75007 Paris

     

    Daniel SILVESTRE
    Chargé de mission
    Secrétariat général de la mer
    116 Boulevard Raspail
    75007 Paris

     

    Alain PARRES
    Président
    Comité national des pêches
    et des élevages marins
    c/o UAPF
    59 Rue des Mathurins
    75008 Paris

    GERMANY/ALLEMAGNE/ALEMANIA

    Marlies REIMANN
    Federal Ministry for Food, Agriculture
    and Forestry
    Rochusstr. 1
    D-53123 Bonn
    Tel: +49-228-529 4349
    Fax: +49-228-529 4410
    Email: [email protected]

    GREECE/GRÈCE/GRECIA

    Vassilios SKOUNTIS
    Lt. Commander (Hellenic Coast Guard)
    Head of Fisheries Department
    Ministry of Merchantile Marine
    Grig. Lambraki 150
    185 18 Pireaus
    Tel: +301 4220694
    Fax: +301 4115798
    Email: [email protected]

    GUATEMALA

    Acisclo VALLADARES MOLINA
    Representante Permanente de la
    República de Guatemala ante la FAO
    Embajada de la República de Guatemala
    ante la Santa Sede
    Piazzale S. Gregorio VII 65
    00165 Roma
    Italia
    Tel: +39 066381632
    Email: [email protected]

     

    Rita CLAVERIE DE SCIOLLI (Sra)
    Representante Permanente Adjunto de la
    República de Guatemala ante la FAO
    Embajada de la República de Guatemala
    ante la Santa Sede
    Piazzale S. Gregorio VII 65
    00165 Roma
    Italia

     

    Ileana RIVERA DE ANGOTTI (Sra)
    Representante Permanente Alterno de la
    República de Guatemala ante la FAO
    Embajada de la República de Guatemala
    ante la Santa Sede
    Piazzale S. Gregorio VII 65
    00165 Roma
    Italia

    ICELAND/ISLANDE/ISLANDIA

    Stefán ÁSMUNDSSON
    Legal Adviser
    International Law
    Ministry of Fisheries
    Skúlagata 4
    150 Reykjavík
    Tel: +354 5609670
    Fax: +354 5261853
    Email: [email protected]

     

    Jón Erlingur JÓNASSON
    Deputy Permanent Representative
    of Iceland to FAO
    Via Nazionale 163
    00184 Rome
    Italy

    INDIA/INDE

    Neela GANGADHARAN (Ms)
    Alternate Permanent Representative
    of the Republic of India to FAO
    Embassy of the Republic of India
    Via XX Settembre 5
    00187 Rome
    Italy

     

    Nita CHOWDHURY (Miss)
    Joint Secretary (Fisheries)
    Ministry of Agriculture
    Department of Animal Husbandry
    and Dairying
    Krishi Bhawan
    New Delhi

    INDONESIA/INDONÉSIE

    Etty R. AGOES
    Special Assistant to the Minister on Legal Affairs
    Ministry of Marine Affairs and Fisheries
    Jl. Veteran III No. 2
    Jakarta 10110
    Tel: +62 21 3857008
    Fax: +62 21 3446733
    Email: [email protected]

     

    Saut P. HUTAGALUNG
    Chief
    Fishing Port Division
    Directorate General of Fisheries
    Ministry of Marine Affairs and Fisheries
    JL. Harsono RM No. 3
    Ragunan, Pasar Minggu
    Jakarta
    Tel: +62 21 78832629
    Fax: +62 21 7803196

     

    Timbul SITUMORANG
    Alternate Permanent Representative
    of Indonesia to FAO
    Embassy of the Republic of Indonesia
    Via Campania 55
    00187 Rome
    Italy

    IRAN, ISLAMIC REPUBLIC OF/IRAN, RÉPUBLIQUE ISLAMIQUE D'/IRÁN, REPÚBLICA ISLÁMICA DEL

    Aminollah TAGHAVI MOTLAGH
    General Manager
    Fishery Affairs Department
    Fatemi Ave.
    Tehran
    Tel: +98 216941373
    Fax: +98 216941362
    Email: [email protected]

     

    Mostafa JAFARI
    Alternate Permanent Representative
    Permanent Representation of the Islamic
    Republic of Iran to FAO
    Via Aventina 8
    00153 Rome
    Italy
    Tel: +39 065743594
    Fax: +39 065747636

    IRELAND/IRLANDE/IRLANDA

    Jim CONDON
    Senior Sea Fisheries Officer
    Department of the Marine and Natural
    Resources
    Dublin

    ITALY/ITALIE/ITALIA

    Giovanni DELLA SETA
    Dirigente Unità Statistica e
    Rapporti FAO e ICCAT
    Ministero delle Politiche Agricole
    e Forestali
    Direzione Generale Pesca
    e Acquacoltura
    Viale dell' Arte 16
    00144 Roma
    Tel: +39 0659084785
    Fax: +39 0659084176
    Email: [email protected]

    JAPAN/JAPON/JAPÓN

    Masayuki KOMATSU
    Counsellor
    Fisheries Policy Planning Department
    Fisheries Agency of Japan
    Ministry of Agriculture, Forestry
    and Fisheries
    1-2-1 Kasumigaseki
    Chiyoda-ku
    Tokyo
    Tel: +81 3 35911086
    Fax: +81 3 35020571

     

    Keiko SUZUKI (Ms)
    Assistant Director
    Fishery Division
    Economic Affairs Bureau
    Ministry of Foreign Affairs
    1-2-1 Kasumigaseki
    Chiyoda-ku
    Tokyo
    Tel: +81 3 35803311
    Fax: +81 3 35033136
    Email: [email protected]

     

    Takanori OHASHI
    Programme Coordinator
    Fisheries Agency of Japan
    Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
    Tokyo
    1-2-1 Kasumigaseki
    Chiyoda-ku
    Tokyo
    Tel: +81 3 35911086
    Fax: +81 3 35020571
    Email: [email protected]

     

    Tsuyoshi IWATA
    Assistant Section Chief
    International Affairs Division
    Fisheries Agency of Japan
    Ministry of Agriculture, Forestry and Fisheries
    Tokyo
    1-2-1 Kasumigaseki, Chiyoda-ku
    Tokyo
    Tel: +81 3 35911086
    Fax: +81 3 35020571
    Email: [email protected]

     

    Eiko OZAKI (Ms)
    Manager
    International Department
    Federation of Japan Tuna Fisheries
    Cooperative Associations
    3-22 Kudankita 2-Chome,
    Chiyoda-KuTokyo 102-0073
    Tel. +81 3 32646167
    Fax: +81 3 32347455
    Email: [email protected]

     

    Masashi NISHIMURA
    Assistant Manager
    International Section, Operations Division
    Japan Fisheries Association
    Sankaido Bldg.
    9-13 Akasaka 1, Minato-Ku
    Tokyo 107-0052
    Tel.: +81 3 3585-6683
    Fax: +81 3 3582 2337
    Email: [email protected]

     

    Hideki MORONUKI
    Alternate Permanent Representative
    of Japan to FAO
    Embassy of Japan
    Via Quintino Sella 60
    00187 Rome
    Italy

    KENYA

    Samuel C. YEGON
    Alternate Permanent Representative of
    the Republic of Kenya to FAO
    Embassy of the Republic of Kenya
    Via Archimede 164
    00197 Rome
    Italy

    KOREA, REPUBLIC OF/CORÉE, RÉPUBLIQUE DE/COREA, REPÚBLICA DE

    Pyung-Shik SHIN
    Director-General
    International Cooperation
    Ministry of Maritime Affairs
    and Fisheries
    139 Chungjong No.3
    Seodaemun-Gu
    Seoul 120-715
    Tel: +82 2 31486150
    Fax: +82 2 31486996
    Email: [email protected]

     

    Chiguk AHN
    Assistant Director
    International Cooperation Division
    Ministry of Maritime Affairs
    and Fisheries
    139 Chungjong No.3
    Seodaemun-Gu
    Seoul 120-715
    Tel: +82 2 31486992
    Fax: +82 2 31486996
    Email: [email protected]

     

    Sun Pyo KIM
    Senior Researcher
    Ministry of Maritime Affairs
    and Fisheries
    139 Chungjong No.3
    Seodaemun-Gu
    Seoul 120-715

    KUWAIT/KOWEÏT

    Fatimah HAYAT (Ms)
    Permanent Representative
    Permanent Representation of the State
    of Kuwait to FAO
    Via San Saba 18
    00153 Rome
    Italy

    LIBYAN ARAB JAMAHIRIYA/LA JAMAHIRIYA ARABE LIBYENNE/ LA JAMAHIRIYA ÁRABE LIBIA

    Issam M. ZAWIA
    Alternate Permanent Representative Permanent Representation of the Socialist
    People's Libyan Arab Jamahiriya to FAO
    Via Nomentana 365
    00162 Rome
    Italy

    MALAYSIA/MALAISIE/MALASIA

    Roseley KHALID
    Alernate Permanent Representative
    of Malaysia to FAO
    Embassy of Malaysia
    Via Nomentana 297
    00162 Rome
    Italy
    Tel : +39 06 8419296
    Fax : +39 06 8555110
    Email : [email protected]

    MALTA/MALTE

    Francis MONTANARO MIFSUD
    Permanent Representative
    Permanent Representation of Malta to FAO
    Lungotevere Marzio 12
    00186 Rome
    Italy

     

    Matthew CAMILLERI
    Fisheries Consultant
    Ministry of Agriculture and Fisheries
    Barriera Wharf
    Valletta
    Tel: +356 650934
    Fax: +356 659380
    Email: [email protected]

    MAURITANIA/MAURITANIE

    Mohamed Said OULD BENAOUF
    Chef
    Service des opérations
    Ministère des pêches et de l'économie
    maritime
    BP 126
    Rim-Nkc
    Nouakchott

     

    Cherif OULD TOUELIEB
    Directeur
    Service de l'aménagement
    Ministère des pêches et de l'économie
    maritime
    BP 126, Rim-Nkc
    Nouakchott

    MEXICO/MEXIQUE/MÉXICO

    Mara A. MURILLO CORREA (Sra)
    Directora General de Política
    y Fomento Pesquero
    Secretaría de Agricultura, Ganadería,
    Desarrollo Rural, Pesca y Alimentación
    Periferico sur 4209-5º Piso
    Jardines en la Montaña
    México, D.F.

     

    Hector MARQUEZ SOLIS
    Director General
    Análisis y Seguimiento de Tratados
    Comerciales Internacionales
    Secretaría de Comercio y Fomento
    Industrial (SECOFI)
    C.P. 06179
    México, D.F.
    Tel: +52 5 7299119
    Fax: +52 2 7299308
    Email: [email protected]

     

    Maria Teresa BANDALA MEDINA (Sra)
    Directora
    Dirección General de Medio Ambiente
    y Recursos Naturales
    Secretaría de Relaciones Exteriores
    Av. R. Flores Magón 1
    CP. 06995
    México, D.F.

     

    María DE LOS ANGELES ARRIOLA AGUIRRE (Sra)
    Representante Permanente Alterna de los
    Estados Unidos Mexicanos ante la FAO
    Embajada de los Estados Unidos
    Mexicanos
    Via Lazzaro Spallanzani 16
    00161 Roma
    Italia

     

    Claudia GONZÁLEZ EGUÍA (Sra)
    Secretaría de Medio Ambiente, Recursos
    Naturales y Pesca (SEMARNAP)
    Via Lazzaro Spallanzani 16
    00161 Roma
    Italia

    MOROCCO/MAROC/MARRUECOS

    Salah BEN CHERIFI
    Chef d'URD de suivi et observation
    directe des stocks
    Institut National de recherche halieutique
    2 Rue Tiznit
    20200 Casablanca
    Tel : +212 22 268192
    Email : [email protected]

     

    Jamila ALAOUI (Mrs)
    Représentant Permanent suppléant
    Ambassade du Royaume du Maroc
    Via Lazzaro Spallanzani 8-10
    00161 Rome
    Italie
    Tél: +39 064402524/4402587
    Fax: +39 064402695

    NAMIBIA/NAMIBIE

    Hashali HAMUKUAYA
    Deputy Director
    Ministry of Fisheries and Marine
    Resources
    Private Bag 13355
    Windhoek
    Tel: +264 61 2053071
    Fax: +264 61 220558
    Email: [email protected]

    NEW ZEALAND/NOUVELLE-ZÉLANDE/NUEVA ZELANDIA

    William EMERSON
    Senior Policy Analyst
    Ministry of Fisheries
    101 The Terrace
    Wellington
    Tel: +64 4 4702650
    Fax: +64 4 470 2669
    Email: [email protected]

    NORWAY/NORVÈGE/NORUEGA

    Johàn H. WILLIAMS
    Director General
    Ministry of Fisheries
    PO Box 8118 Dep
    0032 Oslo

     

    Terje LOEBACH
    Senior Legal Adviser
    Directorate of Fisheries
    PO Box 185
    5804 Bergen

     

    Alf Hakon HOEL
    Associate Professor
    University of Tromso
    Institute of Political Science
    9037 Tromso

     

    Turid RODRIGUES EUSEBIO
    Ministry of Foreign Affairs
    PO Box 8114 Dep
    0032 Oslo

     

    Ziv BOEDTKER (Ms)
    Deputy Permanent Representative
    of Norway to FAO
    Royal Norwegian Embassy
    Via delle Terme Deciane 7
    0153 Rome
    Italy
    Tel: +39 06 5717031
    Fax:+39 06 57170316
    Email: [email protected]

    OMAN/OMÁN

    Nasser Ben Saif AL KIYUMI
    Director of Fisheries Leasing
    and Monitoring
    Ministry of Agriculture and Fisheries
    PO Box 467
    Muscat 113
    Tel: +968 696374
    Fax: +968 605634

    PANAMA/PANAMÁ

    Franco ARNULFO
    Director-General
    Dirección General de Recursos
    Marinos y Costeros
    Apto 8062, Zona 7
    Panama
    Tel: +507 2327510
    Fax: +507 2326477
    Email: [email protected]

     

    Horacio MALTEZ
    Representante Permanente Adjunto
    Representación Permanente de la
    República de Panamá ante la FAO
    Viale Regina Margherita 239 - piso 4
    00198 Roma
    Italia

    PERU/PÉROU/PERÚ

    Alvaro VALDEZ FERNÁNDEZ-BACA
    Vice-Ministro de Pesquería
    Calle 1 Oeste N. 060
    Urb. Corpac San Isidro
    Lima 27
    Tel: +51 1 2243334
    Fax: +51 1 2242950
    Email: [email protected]

     

    Jorge VÉRTIZ CALDERÓN
    Asesor del Despacho Ministerial de Pesquería
    Calle 1 Oeste No. 060
    Urb. CORPAC SAN ISIDRO
    Lima

     

    Jorge A. ZUZUNAGA ZUZUNAGA
    Asesor del Despacho Viceministerial de Pesquería Calle 1 Oeste No. 060
    Urb. CORPAC SAN ISIDRO
    Lima 27
    Tel: +51 1 4753218
    Fax: +51 1 2242950
    Email: [email protected]

    PHILIPPINES/FILIPINAS

    Annaliza A. VITUG
    Officer in Charge
    Legal Division and Licensing Division
    Bureau of Fisheries and Aquatic
    Resources
    860 Arcadia Bldg.
    Quezon Avenue
    Quezon City 1100
    Email: [email protected]

     

    Noel DE LUNA
    Alternate Permanent Representative
    of the Philippines to FAO
    Embassy of the Republic of the
    Philippines
    Viale delle Medaglie d'Oro 112
    00136 Rome
    Italy
    Tel: +39 0639746717
    Fax: +39 0639740872
    Email: [email protected]

     

    Maria Theresa LAZARO
    Foreign Service Officer
    Center for Maritime Ocean Affairs
    Department of Foreign Affairs
    Roxas Boulevard
    Paray City

    SIERRA LEONE

    Abdulai SHERIFF
    Addetto Consolare
    Viale B. Buozzi 58
    00197 Rome
    Italy

    SPAIN/ESPAGNE/ESPAÑA

    Carmen Paz MARTÍ DOMÍNGUEZ (Sra)
    Jefa de Área
    Subdirección General de Organismos
    Multilaterales de Pesca
    Ministerio de Agricultura, Pesca
    y Alimentación
    José Ortega y Gasset, 57
    28006 Madrid

     

    José Luis PAZ ESCUDERO
    Consejero Técnico
    Secretaria General de Pesca Maritima
    José Ortega y Gasset 57
    28006 Madrid
    Tel: +34 91 4025000
    Fax: +34 91 3090154

    SRI LANKA

    G.L.W. SAMARASINGHE
    Secretary
    Ministry of Fisheries and Aquatic Resources Development
    Maligawatta
    Colombo 10
    Tel: +94 1 437948
    Fax: +94 1 437948

     

    M.T.K. NAGODAVITHANA
    Director General
    Department of Fisheries and Aquatic Resources
    Maligawatta
    Colombo 10
    Tel: +94 1 472187
    Fax: +94 1 449170
    Email: [email protected]

     

    G. PIYASENA
    Director
    Planning and Monitoring
    Ministry of Fisheries and Aquatic Resources Development
    Maligawatta
    Colombo 10
    Tel: +94 1 329440
    Fax: +94 1 329440
    Email: [email protected]

    SWEDEN/SUÈDE/SUECIA

    Stefan DE MARÉ
    Director
    Ministry of Agriculture
    S-10333 Stockholm

     

    Rolf AKESSON
    Head of Section
    Ministry of Agriculture, Food and Fisheries
    Drottninggatan 21
    S-10333 Stockholm

    TANZANIA/TANZANIE/TANZANÍA

    M. NDAGALA (Mrs)
    Principal Fisheries Officer
    Ministry of Natural Resources and Tourism
    P.O. Box 2462
    Dar-es-Salaam
    Tel: +255 22 2116159
    Email: [email protected]

    THAILAND/THAÏLANDE/TAILANDIA

    Maitree DUANGSAWASDI
    Deputy Director General
    Department of Fisheries
    Kasetklang Chatuchak
    Bangkok 10900
    Tel:+662 5620524
    Fax:+662 5620554
    Email: [email protected]

     

    Santana DUANGSAWASDI (Ms)
    Department of Fisheries
    Ministry of Agriculture
    Kasetklang Chatuchak
    Bangkok 10900

     

    Wimol JANTRAROTAI
    Director
    Foreign Fisheries Affairs Division
    Department of Fisheries,
    Kaset-Klang Chatuchak,
    Bangkok 10900
    Tel: +662 5798215
    Fax:+662 5620530
    Email: [email protected]

    TURKEY/TURQUIE/TURQUÍA

    Ahmet SAYLAM
    Alternate Permanent Representative
    of Turkey to FAO
    Embassy of the Republic of Turkey
    Via F. Denza 27 – Int. 16
    00197 Rome
    Italy
    Tel: +39 064469932/3
    Fax: +39 0680662266
    Email: [email protected]

    UNITED KINGDOM/ROYAUME-UNI/REINO UNIDO

    Andrew JACKSON
    Head of Maritime Service
    Aviation, Maritime, Science and Energy
    Department (AMSED)
    Foreign and Commonwealth Office
    King Charles Street
    London SW1A 2AH
    Tel: +44 20 7270 2628
    Fax: +44 20 7270 3189
    Email: [email protected]

     

    Nick GRIFFITHS
    Aviation, Maritime, Science and Energy
    Department (AMSED)
    Foreign and Commonwealth Office
    King Charles Street
    London SW1A 2AH

     

    Trevor PERFECT
    Senior Executive Officer
    Fisheries Section, Branch A
    Ministry of Agriculture, Fisheries and
    Food
    Nobel House
    17 Smith Square
    London

    UNITED STATES OF AMERICA/ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE/ESTADOS UNIDOS DE AMÉRICA

    David A. BALTON
    Director
    Office of Marine Conservation
    US Department of State
    2201 C Street NW
    Washington DC 20520

     

    H. STETSON TINKHAM
    Senior Fishery Officer
    Office of Marine Conservation
    OES/OMC, Rm 5806
    US Department of State
    Washington D.C. 20520-7818
    Tel: +001 202 6473941
    Fax: +001 202 7367350
    Email: [email protected]

     

    Dale JONES
    Chief
    National Oceanic and Atmospheric Administration
    Office for Law Enforcement
    8484 Georgia Ave., Suite 415
    Silver Spring MD 20910
    Tel: +1 301 4272300 x130
    Fax: +1 301 4272055
    Email: [email protected]

     

    Eugene PROULX
    Special Agent in Charge
    United States Department of Commerce
    National Marine Fisheries Service
    Southeast Enforcement Division
    National Oceanic and Atmospheric Administration
    9721 Executive Center Drive, N.
    St Petersburg FL 33702
    Tel: +1 813 5705344
    Fax: +1 813 5705355
    Internet: [email protected]

     

    Greg SCHNEIDER
    International Trade Specialist
    National Marine Fisheries Service
    National Oceanic and Atmospheric Administration
    1315 East-West Highway
    Silver Spring MD 20910
    Tel: +1 301 7132379 x145
    Fax: +1 301 7132384
    Email: [email protected]

     

    Michael B. CERNE
    Chief
    Fisheries Law Enforcement
    Commandant (G-OPL-4)
    US Coast Guard
    2100 Second St. S.W.
    Washington DC 20593
    Tel:+1 202 2671785
    Fax: +1 202 2674082
    Email: [email protected]

     

    Justin LEBLANC
    Vice President
    Government Relations
    National Fisheries Institute
    1901 North Fort Myer Drive, Suite 700
    Arlington, VA 22209
    Tel: +1 703 5248880
    Fax:+1 703 5244619
    Email: [email protected]

     

    Michele KURUC
    Assistant General Counsel for
    Enforcement and Litigation
    US Department of Commerce
    National Oceanic and Atmospheric Administration
    8484 Georgia Ave., 4th Fl.
    Silver Spring, MD 20910
    Tel:+1 301 4272202
    Fax:+1 301 4272211

     

    Michael P. SISSENWINE
    Science and Research Director
    National Marine Fisheries Service
    Northeast Fisheries Science Center
    166 Water Street
    Woods Hole, MA 02543-1026
    Tel:+1 508 4952233
    Fax:+1 508 4952232
    Email: [email protected]

     

    Mark STEVENS
    Fisheries Campaigner
    The Antarctica Project/Antarctic Southern Ocean Coalition
    1630 Connecticut Ave., N.W.
    Washington, D.C. 20009
    Tel:+1 202 2380524
    Fax:+1 202 2342482
    Email: [email protected]

    URUGUAY

    Julio César LUPINACCI
    Representante Permanente
    Oficina del Representante Permanente
    ante la FAO
    Embajada de la República Oriental
    del Uruguay ante la Santa Sede
    Via Antonio Gramsci 9
    00197 Roma
    Tel: 063218904
    Fax: 063613249
    Email: [email protected]

     

    Laura GALARZA (Sra)
    Oficina del Representante Permanente
    ante la FAO
    Embajada de la República Oriental
    del Uruguay ante la Santa Sede
    Via Antonio Gramsci 9
    00197 Roma
    Tel: 063218904
    Fax: 063613249
    Email: [email protected]

    VENEZUELA

    Juan Nicolás ALVARADO
    Director General Encargado
    Ministerio de la Producción y el Comercio
    Parque Central
    Piso 10
    Caracas

     

    Gustavo LAGARDE
    Director
    Administracíon y Control Pesquero y Acuicola
    Ministerio de la Producción y el Comercio
    Parque Central
    Piso 10
    Caracas

     

    Lima del Carmen LIMA DE ALVARADO (Sra)
    Ministerio de la Producción y el Comercio
    Parque Central
    Piso 10
    Caracas

    VIET NAM

    Nguyen Thi Xuan HUONG (Mrs)
    Alternate Permanent Representative of the
    Socialist Republic of Viet Nam to FAO
    Embassy of the Socialist Republic of Viet Nam
    Via Clitunno 34-36
    00198 Rome
    Italy

    YEMEN

    Ahmed AL-HAWRI
    Permanent Representative
    Permanent Representation of the Republic
    of Yemen to FAO
    Via Alessandro Malladra 10B - Int. 10
    00157 Rome
    Italy

    OBSERVERS FROM UNITED NATIONS MEMBER STATES
    OBSERVATEURS D'ÉTATS MEMBRES DES NATIONS UNIES
    OBSERVADORES DE ESTADOS MIEMBROS DE LAS NACIONES UNIDAS

    RUSSIAN FEDERATION/ FÉDÉRATION DE RUSSIE/ FEDERACIÓN DE RUSIA

    Alexander YAKIMUSHKIN
    Alternate Permanent Observer
    of the Russian Federation to FAO
    Via L. Magrini 10/B33
    00146 Rome
    Tel/Fax: +39 065592972
    Email: [email protected]

     

    Igor SINELNIKOV
    State Committee on Fisheries
    of the Russian Federation
    Moscow

    REPRESENTATIVES OF UNITED NATIONS AND SPECIALIZED AGENCIES
    REPRÉSENTANTS DES NATIONS UNIES ET INSTITUTIONS SPÉCIALISÉES
    REPRESENTANTES DE LAS NACIONES UNIDAS Y ORGANISMOS ESPECIALIZADOS

    UNITED NATIONS/
    ORGANISATION DES NATIONS UNIES/
    ORGANIZACIÓN DE LAS NACIONES UNIDAS

    André TAHINDRO
    Senior Law of the Sea Officer
    Division for Oceans Affairs and the
    Law of the Sea
    Office of Legal affairs
    2 United Nations Plaza
    Room DC, 2-0432
    New York, NY 10017
    USA
    Tel: +1 212 9633946
    Fax: +1 212 9635847
    Email: [email protected]

    OBSERVERS FROM INTER-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
    OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS INTERGOUVERNEMENTALES
    OBSERVADORES DE ORGANIZACIONES INTERGUBERNAMENTALES

    COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ANTARCTIC MARINE LIVING RESOURCES/ COMMISSION POUR LA CONSERVATION DE LA FAUNE ET DE LA FLORE MARINES DE L'ANTARCTIQUE/COMISIÓN PARA LA CONSERVACIÓN DE LOS RECURSOS MARINOS VIVOS DEL ANTÁRTICO

    Esteban DE SALAS
    Executive Secretary
    CCAMLR
    PO Box 213
    North Hobart TAS 7002
    Australia
    Tel: + 61 3 62310366
    Fax: +61 3 62349965
    Email: [email protected]

    COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF SOUTHERN BLUEFIN TUNA

    Campbell McGREGOR
    Executive Secretary, CCSBT
    PO Box 37
    Deakin West, ACT 2600
    Australia
    Tel: +61 2 62828396
    Fax: +61 2 62828407
    Email: [email protected]

    INDIAN OCEAN TUNA COMMISSION/
    COMMISSION DES THONS POUR L'OCÉAN INDIEN/COMISIÓN DEL ATÚN PARA EL OCÉANO INDICO

    David ARDILL
    Secretary
    IOTC
    PO Box 1011
    Victoria
    Seychelles
    Email: [email protected]

    INTER-AMERICAN TROPICAL TUNA COMMISSION/COMMISSION INTERAMÉRICAINE DU THON TROPICAL/COMISIÓN INTER-AMERICANA DEL ATÚN TROPICAL

    Robin ALLEN
    I-ATTC
    Scripps Institute of Oceanography
    8604 La Jolla Shores Drive
    La Jolla, CA 92037-1508
    USA
    Tel: +1 858 5467019
    Fax: +1 858 5467133
    Email: [email protected]

    INTERNATIONAL COMMISSION FOR THE CONSERVATION OF ATLANTIC TUNAS/COMMISSION INTERNATIONALE POUR LA CONSERVATION DES THONIDÉS DE L'ATLANTIQUE/COMISIÓN INTERNACIONAL PARA LA CONSERVACIÓN DEL ATÚN DEL ATLÁNTICO

    Victor RESTREPO
    ICCAT
    Corazón de Maria, 8-6°
    28002 Madrid
    Spain

    LEAGUE OF ARAB STATES/LIGUE DES ÉTATS ARABES/LIGA DE LOS ESTADOS ÁRABES

    Khaldoun ROUEIHA
    Lega degli Stati Arabi
    Piazzale delle Belle Arti 6
    00196 Roma
    Italia
    Tel: +39 063226897
    Fax: +39 063611454
    Email: [email protected]

    NORTHEAST ATLANTIC FISHERIES COMMISSION/ORGANISATION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE NORD-OUEST/
    ORGANIZACIÓN DE PESQUERÍAS DEL ATLÁNTICO NOROESTE

    Tissa AMARATUNGA
    Assistant Executive Secretary
    NAFO
    PO Box 638
    Dartmouth, N.S.Canada B2Y 3Y9
    Tel: +1 902 4685590
    Fax: +1 902 4685538
    Email: [email protected]

    NORTHEAST ATLANTIC FISHERIES COMMISSION/COMMISSION DES PÊCHES DE L'ATLANTIQUE NORD-EST/COMISIÓN DE PESQUERÍAS DEL ATLÁNTICO NORDESTE

    Kjartan HOYDAL
    Secretary, NEAFC
    22 Berners Street
    London W1T 3DY
    United Kingdom
    Tel: +44 20 76310016
    Fax: +44 20 76369225
    Email: [email protected]

    NORTH PACIFIC ANADROMOUS FISH COMMISSION/COMMISSION DES POISSONS ANADROMES DU PACIFIQUE NORD

    Vladimir FEDORENKO
    Executive Director
    NPAFC
    889 West Pender Street
    Vancouver, B.C.,V6C 3B2
    Canada
    Tel: +1 604 775 5550
    Fax: +1 604 775 5577
    Email: [email protected]

    SECRETARIAT OF THE PACIFIC COMMUNITY/SECRÉTARIAT GÉNÉRAL DE LA COMMUNAUTÉ DU PACIFIC SUD

    Tim ADAMS
    Director
    Marine Resources Division
    SPC
    PO Box D5
    98848 Noumea Cedex
    New Caledonia
    Tel: +687 2620124
    Fax: +687 263818
    Email: [email protected]

    SOUTHEAST ASIAN FISHERIES DEVELOPMENT CENTRE/CENTRE DE DÉVELOPPEMENT DES PÊCHES DE L'ASIE DU SUD-EST/CENTRO DE DESARROLLO DE LA PESCA EN ASIA SUDORIENTAL

    Yasuhisa KATO
    Special Advisor
    SEAFDEC
    PO Box 1046
    Kasetsart Post Office
    Bangkok 10903
    Thailand
    Tel: +662 9406326
    Fax: +662 9406336
    Email: [email protected]

    SOUTH PACIFIC FORUM FISHERIES AGENCY/ORGANISME DES PÊCHES DU FORUM DU PACIFIQUE SUD/ORGANISMO DE PESCA DEL FORO PARA EL PACÍFICO SUR

    Feleti P. TEO
    Director
    FFA
    PO Box 629
    Honiara
    Solomon Islands
    Tel: +677 21124
    Fax: +677 23995
    Email: [email protected]

    OBSERVERS FROM NON-GOVERNMENTAL ORGANIZATIONS
    OBSERVATEURS D'ORGANISATIONS NON GOUVERNEMENTALES
    OBSERVADORES DE ORGANIZACIONES NO GUBERNAMENTALES

    BIRDLIFE INTERNATIONAL

    John COOPER
    Coordinator
    BirdLife International
    Seabird Conservation Programme
    Avian Demography Unit
    University of Cape Town
    Rondebosch 7701, South Africa
    Tel: +27 21 6503426
    Fax: +27 21 650 3434
    Email: [email protected]

     

    Euan DUNN
    Senior Marine Policy Officer
    RSPB
    BirdLife International
    The Lodge
    Sandy, Bedfordshire SG19 2DL
    United Kingdom
    Tel: +44 1767 680551
    Fax: +44 1767 692365

     

    Daniel OWEN
    Barrister
    4 Field Court
    Gray's Inn
    London WC1R 5EF
    United Kingdom
    Tel: +44 20 74406900
    Fax: +44 20 72420197
    Email: [email protected]

    EUROPEAN BUREAU FOR CONSERVATION AND DEVELOPMENT/BUREAU EUROPÉEN POUR LA CONSERVATION ET LE DÉVELOPPEMENT

    Despina SYMONS (Ms)
    Rue de la Science 10
    1000 Brussels, Belgium
    Tel: +32 2 2303070
    Fax: +32 2 2308272
    Email: [email protected]

    GREENPEACE INTERNATIONAL

    Simon REDDY
    Adviser, Political Unit
    Canonbury Villas
    London N1 2PN
    United Kingdom
    Tel: +44 20 78658284
    Fax: +44 20 78658201
    Email: [email protected]

     

    Matthew GIANNI
    Oceans Campaign Coordinator
    Greenpeace International
    Keizersgracht 176
    1016 DW Amsterdam
    The Netherlands
    Email:[email protected]

     

    Desley MATHER (Ms)
    Fisheries Campaigner,
    Greenpeace International
    Liverpool St., Sydney, N.S.W. 2001
    Australia
    Email:[email protected]

     

    Hélène BOURS (Ms)
    European Fisheries Campaigner
    Route d'Amonines 15
    B-6987 Rendeux
    Belgium
    Tel: +32 84 477177
    Fax: +32 84 477973
    Email: [email protected]

    INTERNATIONAL COOPERATIVE ALLIANCE/
    ALLIANCE COOPÉRATIVE INTERNATIONALE/ALIANZA COOPERATIVA INTERNACIONAL

    Lino VISANI
    Permanent Representive
    ICA
    Geneva
    Switzerland

    INTERNATIONAL COUNCIL OF WOMEN/
    CONSEIL INTERNATIONAL DES FEMMES/
    CONSEJO INTERNACIONAL DE MUJERES

    Lydia ROSSINI VAN HISSENHOVEN (Ms)
    Permanent Representative of ICW
    Via Thailandia 26
    00144 Rome
    Italy
    Tel/Fax: +39 065923993

     

    Yvonne MELCHIORRI (Ms)
    Representative ICW
    Viale Aventino 89
    00100 Rome
    Italy
    Tel: +39 065743947
    Fax: +39 0657136190
    Email: [email protected]

    WORLD CONSERVATION UNION/
    ALLIANCE MONDIALE POUR LA NATURE/ UNIÓN MUNDIAL PARA LA NATURALEZA

    John WAUGH
    Multilateral Relations, IUCN
    1630 Connecticut Ave., NW
    Washington DC 20009-1053
    USA

     

    Anna WILLOCK
    Traffic Oceania/IUCN Species Programme
    PO Box 528
    Sydney NSW 2001
    Australia
    Tel: +61 2 92801671
    Fax: +61 2 92121794
    Email:
    [email protected]

     

    Charlotte DE FONTAUBERT
    Marine Advisor
    2000 P. Street, NW
    Washington DC 20036
    USA

    WORLD WIDE FUND FOR NATURE/
    FONDS MONDIAL POUR LA NATURE/
    FONDO MUNDIAL PARA LA NATURALEZA

    Thomas GRASSO
    Director
    Marine Conservation Policy, WWF
    1250 24th Street NW
    Washington, DC 20037-1132, USA
    Tel: +1 202 7789604
    Fax: +1 202 8875293
    Email: [email protected]

    BUREAU DE LA CONSULTATION TECHNIQUE

    Président:

    M. Andrew Jackson (Royaume-Uni)

    Vice-Président:

    M. Alvaro Valdez Fernández-Baca (Pérou)

    Rapporteur:

    M. Mohamed Said Ould Benaouf (Mauritanie)

    DÉPARTEMENT DES PÊCHES DE LA FAO

    Ichiro Nomura
    Sous-Directeur général

     

    Z. Karnicki
    Directeur
    Division des politiques et de la planification de la pêche :

    SECRÉTARIAT

    David J. Doulman
    Secrétaire de la Consultation
    [email protected]

     

    William R. Edeson
    Juriste

     

    Grant Bryden
    Chargé de Liaison
    [email protected]

     

    Janet C. Webb
    Chargé de réunions
    [email protected]

     

    Marianne Guyonnet
    Secrétaire
    [email protected]

     

    Indra Gondowarsito
    Secrétaire
    [email protected]

     

    Rine Sola
    Secrétaire
    [email protected]

     

    ***

     

    ANNEXE C

    LISTE DES DOCUMENTS

     

    FI:IUU/2000/1

    Ordre du jour et calendrier

    2

    Rapport de la Consultation technique sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, Rome (Italie), 2 - 6 octobre 2000 (FAO Rapport sur les pêches No 634)

     

    FI:IUU/2000/Inf.1

    Liste des documents

    Inf.2

    Liste des participants

    Inf.3

    Observations reçues du Secrétariat sur le projet de plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée du 6 octobre 2000

    Inf.4

    Déclaration des compétences et droits de vote de la Communauté européenne et de ses États Membres

     

     

    ANNEXE D

    PROJET DE
    PLAN D'ACTION INTERNATIONAL VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

     

    I. INTRODUCTION

    1. Dans le contexte du Code de conduite pour une pêche responsable et de son objectif global de pêche durable, la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans les pêcheries mondiales donne lieu à des préoccupations graves, qui vont croissant. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée compromet les efforts de conservation et de gestion des stocks de poissons dans toutes les pêches de capture. Lorsqu'ils se trouvent confrontés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les organes nationaux et régionaux de gestion des pêches peuvent voir leurs objectifs de gestion mis en échec. Cette situation entraîne la perte de perspectives sociales et de débouchés économiques tant à court qu'à long terme et nuit à la sécurité alimentaire et à la protection de l'environnement. La pêche illicite, non déclarée et non réglementée peut provoquer l'effondrement d'une pêcherie ou porter gravement préjudice aux efforts de reconstitution des stocks déjà très appauvris. Les instruments internationaux existants visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ont jusqu'ici été inefficaces, faute de volonté politique, d'un rang de priorité suffisant, de capacités et de ressources pour les ratifier ou y adhérer et pour les appliquer.

    2. à sa vingt-troisième session, en février 1999, le Comité des pêches de la FAO a traité de la nécessité de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Le Comité s'est déclaré préoccupé par les informations indiquant un accroissement de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris des activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance". Peu après, une réunion ministérielle sur la pêche organisée par la FAO en mars 1999 a déclaré que, sans préjudice des droits et des engagements des États au regard du droit international, la FAO "élaborera un Plan d'action mondial pour traiter efficacement de toutes les formes de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, y compris les activités des navires de pêche battant "pavillon de complaisance", au moyen d'efforts coordonnés des états, de la FAO, des organisations régionales de gestion des pêches compétentes et d'autres organismes internationaux compétents tels l'Organisation maritime internationale (OMI), conformément à l'article IV du Code de conduite." Le Gouvernement australien, en coopération avec la FAO, a organisé une Consultation d'experts sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée à Sydney (Australie), du 15 au 19 mai 2000. Par la suite, une Consultation technique de la FAO sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée s'est tenue à Rome du 2 au 6 octobre 2000, suivie d'une deuxième Consultation technique, qui a eu lieu à Rome les 22 et 23 février 2001.

    II. NATURE DE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE ET PORTÉE DU PLAN D'ACTION INTERNATIONAL

    3. Dans le présent document:

    3.1 Par pêche illicite, on entend des activités de pêche:

    3.1.1 effectuées par des navires nationaux ou étrangers dans les eaux placées sous la juridiction d'un État, sans l'autorisation de celui-ci, ou contrevenant à ses lois et règlements;

    3.1.2 effectuées par des navires battant pavillon d'États qui sont parties à une organisation régionale de gestion des pêches compétente, mais qui contreviennent aux mesures de conservation et de gestion adoptées par cette organisation et ayant un caractère contraignant pour les États ou aux dispositions pertinentes du droit international applicable; ou

    3.1.3 contrevenant aux lois nationales ou aux obligations internationales, y compris celles contractées par les États coopérant avec une organisation régionale de gestion des pêches compétente.

    3.2 Par pêche non déclarée, on entend des activités de pêche:

    3.2.1 qui n'ont pas été déclarées, ou l'ont été de façon fallacieuse, à l'autorité nationale compétente, contrevenant ainsi aux lois et règlements nationaux; ou

    3.2.2 entreprises dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente, qui n'ont pas été déclarées ou l'ont été de façon fallacieuse, contrevenant ainsi aux procédures de déclaration de cette organisation.

    3.3 Par pêche non réglementée, on entend des activités de pêche:

    3.3.1 qui sont menées dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente par des navires sans nationalité, ou par des navires battant pavillon d'un État non partie à cette organisation, ou par une entité de pêche, d'une façon non conforme ou contraire aux mesures de conservation et de gestion de cette organisation; ou

    3.3.2 qui sont menées dans des zones, ou visent des stocks pour lesquels il n'existe pas de mesures applicables de conservation ou de gestion, et d'une façon non conforme aux responsabilités de l'État en matière de conservation des ressources biologiques marines en droit international.

    3.4 Nonobstant le paragraphe 3.3, il peut arriver que des activités de pêche non réglementée se déroulent sans contrevenir au droit international applicable et qu'il ne soit pas nécessaire, par conséquent, de prendre à leur encontre les mesures envisagées dans le Plan d'action international (PAI).

    4. Le Plan d'action international est facultatif. Il a été élaboré dans le cadre du Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO, comme envisagé à l'Article 2 d) de celui-ci.

    5. Le Code de conduite de la FAO, et en particulier ses articles 1.1, 1.2, 3.1 et 3.2, s'appliquent à l'interprétation et à la mise œuvre du présent Plan d'action international et à ses rapports avec d'autres instruments internationaux. Le présent Plan d'action international s'adresse également, selon qu'il convient, aux entités se livrant à la pêche, comme indiqué dans le Code. Le Plan d'action répond à des problèmes spécifiques touchant aux pêches et rien dans ce Plan ne peut préjuger des positions prises par les États dans d'autres instances.

    6. Dans le présent texte, il est entendu que:

    1. la référence aux États inclut les organisations d'intégration économique régionale pour les questions qui sont de leur compétence;
    2. le terme "régional" inclut les entités sous-régionales, selon qu'il convient;
    3. l'expression "organisation régionale de gestion des pêches" désigne un organisme ou un instrument international, selon qu'il convient, habilité à prendre des mesures de conservation et de gestion des pêches;
    4. l'expression "mesures de conservation et de gestion" désigne les mesures visant à préserver une ou plusieurs espèces de ressources biologiques marines qui sont adoptées et appliquées conformément au droit international pertinent;
    5. l'expression "Convention des Nations Unies de 1982" désigne la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982;
    6. l'expression "Accord de 1993 de la FAO" désigne l'Accord visant à favoriser le respect par les navires de pêche en haute mer des mesures internationales de conservation et de gestion, approuvé par la Conférence de la FAO le 24 novembre 1993;
    7. l'expression "Accord de 1995 sur les stocks de poissons" désigne l'Accord aux fins de l'application des dispositions de la Convention des Nations Unies sur le droit de la mer du 10 décembre 1982 relatives à la conservation et à la gestion des stocks de poissons dont les déplacements s'effectuent tant à l'intérieur qu'au-delà des zones économiques exclusives (stocks chevauchants) et des stocks de poissons grands migrateurs; et
    8. l'expression "Code de conduite" désigne le Code de conduite pour une pêche responsable de la FAO.

    7. Le présent document constitue pour tous les États un nouvel engagement à mettre en œuvre le Code de conduite.

    III. OBJECTIF ET PRINCIPES

    8. Le Plan d'action international a pour objectif de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée en proposant à tous les États des mesures systématiques, efficaces et transparentes à mettre en œuvre par le biais, notamment, d'organisations régionales de gestion des pêches appropriées, établies conformément au droit international.

    9. Le Plan d'action international visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée intègre les principes et les stratégies ci-après. Toute l'attention voulue devra être portée aux besoins particuliers des pays en développement, conformément aux dispositions de l'article 5 du Code de conduite.

    9.1 Participation et coordination: Pour être pleinement efficace, le Plan d'action international devrait être mis en œuvre par tous les États soit directement, en coopération avec d'autres États, soit indirectement, par le biais d'organisations régionales de gestion des pêches compétentes ou de la FAO et d'autres organismes internationaux appropriés. Le succès de sa mise en œuvre reposera notamment sur une coordination et une consultation étroites et efficaces, et le partage, entre les États et les organisations régionales et mondiales compétentes, des informations permettant de réduire l'incidence de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. La pleine participation des parties prenantes, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales, à la lutte contre la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait être encouragée.

    9.2 Mise en œuvre progressive: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient reposer sur la mise en œuvre graduelle la plus rapide possible des plans d'action nationaux et sur des actions régionales et mondiales conformes au présent Plan d'action.

    9.3 Approche systématique et intégrée: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient porter sur tous les facteurs intéressant les pêches de capture. Dans cette optique, les États devraient envisager des mesures s'appuyant sur le principe de la responsabilité première de l'État du pavillon et tirant parti de tous les pouvoirs dont ils disposent conformément au droit international, notamment des mesures relevant de l'État du port ou de l'État côtier, ainsi que des mesures à caractère commercial ou visant à obtenir que leurs ressortissants ne soutiennent ni ne pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les États sont encouragés à utiliser toutes ces mesures, selon qu'il conviendra, et à coopérer afin que ces mesures soient appliquées de manière intégrée. Le Plan d'action devrait viser toutes les incidences, qu'elles soient économiques, sociales ou écologiques, de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    9.4 Conservation: Les mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient être compatibles avec la conservation et l'utilisation durable à long terme des stocks de poissons et avec la protection de l'environnement.

    9.5 Transparence: Le Plan d'action international devrait être mis en œuvre de manière transparente, conformément à l'article 6.13 du Code de conduite.

    9.6 Non-discrimination: Le Plan d'action international devrait être élaboré et appliqué sans aucune discrimination de forme ou de fait à l'encontre d'aucun état ou de ses navires de pêche.

    IV. ACTIONS CLÉS POUR LUTTER CONTRE LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

    10. Supprimé.

    V. MISE EN ŒUVRE DE MESURES VISANT À PRÉVENIR, À CONTRECARRER ET À ÉLIMINER LA PÊCHE ILLICITE, NON DÉCLARÉE ET NON RÉGLEMENTÉE

    Responsabilités de tous les États

    Instruments internationaux

    11. Les États devraient donner pleinement effet aux normes appropriées du droit international, en particulier telles qu'elles sont exprimées dans la Convention des Nations Unies de 1982, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    12. Les États sont encouragés, de manière prioritaire, à ratifier ou à accepter la Convention des Nations Unies de 1982, l'Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poissons et l'Accord de la FAO de 1993 ou à y adhérer, selon qu'il convient. Les États qui n'ont pas encore ratifié ou accepté les instruments internationaux pertinents, ou qui n'y ont pas encore adhéré, ne devraient pas agir d'une manière incompatible avec ces instruments.

    13. Les États devraient mettre en œuvre pleinement et efficacement tous les instruments internationaux appropriés relatifs aux pêches qu'ils ont ratifiés ou acceptés ou auxquels ils ont adhéré.

    13bis. Le présent Plan d'action ne se substitue pas aux obligations énoncées dans l'Accord des Nations Unies de 1995 sur les stocks de poisson et dans l'Accord de la FAO de 1993 sur le respect des obligations, pour les États parties à ces instruments.

    13ter. Les États devraient appliquer pleinement et effectivement le Code de conduite et les plans d'action internationaux qui y sont associés.

    13quat. Les États dont des ressortissants pêchent en haute mer dans des pêches non réglementées par une organisation régionale de gestion des pêches compétente devraient s'acquitter pleinement de leurs obligations au titre de la section VII de la Convention des Nations Unies de 1982 et prendre vis-à-vis de leurs ressortissants toutes les mesures nécessaires pour assurer la conservation des ressources biologiques de la haute mer.

    Législation nationale

    Législation

    14. La législation nationale devrait porter de manière effective sur tous les aspects de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    15. La législation nationale devrait porter, notamment, sur les normes de valeur probante et la recevabilité, y compris, le cas échéant, sur l'utilisation de preuves électroniques et des nouvelles technologies.

    Contrôle de l'État sur ses ressortissants

    16. À la lumière des dispositions pertinentes de la Convention des Nations Unies de 1982 et sans préjudice de la responsabilité principale de l'État du pavillon, chaque État devrait autant que possible prendre des mesures ou coopérer pour s'assurer que ses ressortissants placés sous sa juridiction ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou ne la favorisent pas. Tous les États devraient coopérer pour identifier leurs ressortissants qui possèdent effectivement ou exploitent des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    16bis. Les États devraient dissuader leurs ressortissants de placer leurs navires de pêche sous la juridiction d'un État qui ne s'acquitte pas de ses obligations d'État du pavillon.

    Navires sans nationalité

    17. (Intégré dans le paragraphe 16)

    18. Les États devraient prendre des mesures, conformément au droit international, au sujet des navires sans nationalité s'adonnant en haute mer à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    Sanctions

    19. Les États devraient s'assurer que les sanctions applicables à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée des navires et, dans toute la mesure possible, des ressortissants relevant de leur juridiction sont d'une sévérité suffisante pour contrecarrer efficacement ce type de pêche et pour priver les contrevenants des profits qui en découlent. Il pourra être nécessaire d'adopter un régime civil fondé sur un mécanisme de sanctions administratives. Les États devraient assurer l'application cohérente et transparente des sanctions.

    États non coopérants

    19 bis. Toutes les mesures possibles devraient être prises, conformément au droit international, pour prévenir, contrecarrer et éliminer les activités d'États qui ne coopèrent pas avec une organisation régionale de gestion des pêches compétente et qui pratiquent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    Incitations économiques

    19ter. Les États devraient, dans la mesure où leur législation nationale le permet, éviter d'accorder un soutien économique, y compris des subventions, à des sociétés, navires ou personnes se livrant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    Suivi, contrôle et surveillance

    20. Les États devraient s'engager à exercer un suivi, un contrôle et une surveillance (SCS) systématiques et efficaces de la pêche, du commencement des opérations jusqu'à la destination finale, sans oublier le lieu de débarquement, notamment par les moyens suivants:

    20.1 en mettant au point et en appliquant des régimes d'accès aux eaux et aux ressources, y compris un régime d'autorisation des navires;

    20.2 en tenant le registre de tous les navires et de leurs propriétaires et exploitants actuels placés sous leur juridiction autorisés à mener des opérations de pêche;

    20.3 en mettant en place, le cas échéant, un système de surveillance des navires, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction aient à bord un système de surveillance des navires;

    20.4 en mettant en place, le cas échéant, un programme d'observateurs, conformément aux normes nationales, régionales ou internationales pertinentes, y compris en exigeant que les navires placés sous leur juridiction accueillent des observateurs à bord;

    20.5 en assurant la formation et la sensibilisation de toutes les personnes participant aux opérations de suivi, contrôle et surveillance;

    20.6 en planifiant, en finançant et en menant les opérations de suivi, contrôle et surveillance de façon à renforcer le plus possible leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    20.7 en faisant comprendre au secteur des pêches la nécessité d'activités de suivi, contrôle et surveillance pour éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et en l'incitant à une participation volontaire à cet effet;

    20.8 en faisant mieux connaître les questions de suivi, contrôle et surveillance dans le cadre des systèmes judiciaires nationaux;

    20.9 en établissant et en entretenant des systèmes d'acquisition, d'archivage et de diffusion de données de suivi, contrôle et surveillance, compte tenu des règles applicables en matière de confidentialité;

    20.10 en assurant l'application effective de régimes d'arraisonnement et d'inspection nationaux et, le cas échéant, convenus à l'échelon international qui soient conformes au droit international et tiennent compte des droits et obligations des chefs de bord et des inspecteurs.

    Plans d'action nationaux

    21. Les États devraient, dans un délai de deux ans à compter de l'adoption du présent Plan d'action, élaborer et appliquer des plans d'action nationaux pour mieux atteindre les objectifs du présent Plan d'action international et donner pleinement suite à ses dispositions dans le cadre de leurs programmes et budgets de gestion des pêches. Ces plans devraient également prévoir, le cas échéant, des mesures visant à donner suite aux initiatives prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes en vue de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ce faisant, les États devraient encourager la pleine participation et l'engagement de toutes les parties prenantes intéressées, qui incluent l'industrie, les communautés de pêcheurs et les organisations non gouvernementales.

    22. Au moins tous les quatre ans, à partir de l'adoption de ces plans d'action nationaux, les États devraient examiner leur état d'avancement afin d'identifier des stratégies économiquement rationnelles permettant d'en accroître l'efficacité et de s'acquitter de leurs obligations en matière d'établissement de rapports destinés à la FAO au titre de la Section VII du Plan d'action.

    23. Les États devraient veiller à la cohérence des efforts nationaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    Coopération entre les États

    24. Les États devraient coordonner leurs activités et coopérer directement et, le cas échéant, par le truchement des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. En particulier, les États devraient:

    24.1 échanger des données ou des informations, de préférence sous présentation normalisée, provenant des registres des navires qu'ils ont autorisés à pêcher, en respectant toutes les règles applicables en matière de confidentialité;

    24.2 coopérer à l'acquisition, à la gestion et à la validation en bonne et due forme de toutes les données et informations appropriées se rapportant aux opérations de pêche;

    24.3 autoriser leurs agents de suivi, contrôle et surveillance ou leurs responsables de l'application des lois à coopérer aux enquêtes sur la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et leur donner les moyens voulus pour ce faire; à cet effet, les États devraient recueillir et tenir à jour des données et des informations relatives à ces opérations de pêche;

    24.4 coopérer aux transferts de compétences et de technologies;

    24.5 coopérer pour rendre les politiques et les mesures compatibles;

    24.6 élaborer des mécanismes de coopération qui permettent, notamment, de réagir rapidement aux pratiques de pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    24.7 coopérer aux activités de suivi, contrôle et surveillance, y compris dans le cadre d'accords internationaux.

    24bis. À la lumière de l'Article VI de l'Accord de 1993, les États du pavillon devraient mettre à la disposition de la FAO et, le cas échéant, d'autres États et organisations régionales ou internationales compétentes, des renseignements sur les navires qui sont radiés de leurs registres ou dont l'autorisation de pêcher a été annulée, indiquant si possible les raisons de ces changements.

    24ter. Afin de faciliter la coopération et l'échange d'informations, chaque État et chaque organisation régionale ou internationale devraient désigner et faire connaître des points de contact officiels initiaux.

    24quat. Les États du pavillon devraient envisager de conclure des accords ou des arrangements avec d'autres États et coopérer en vue de l'application des lois pertinentes et des mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial.

    Publicité

    24quint. Les États devraient faire largement connaître au public, y compris grâce à la coopération avec d'autres États, tout ce qui se rapporte à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et aux mesures prises pour l'éliminer, sans préjudice des règles applicables en matière de confidentialité.

    25. (devient 13quat.)

    Capacités techniques et ressources

    26. Les États devraient veiller à ce que les capacités techniques et les ressources nécessaires pour appliquer le Plan soient disponibles, y compris, le cas échéant, en instituant des fonds spéciaux aux niveaux national, régional ou mondial. À cet égard, la coopération internationale devrait jouer un rôle important.

    [LES ALINÉAS 26BIS, 26TER ET 26QUAT DEVIENNENT 24BIS, 24TER ET 24QUAT.]

    Responsabilités de l'État du pavillon

    Immatriculation des navires de pêche

    27. Les États devraient s'assurer que les navires de pêche autorisés à battre leur pavillon ne s'adonnent à aucune activité de pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne favorisent pas ce type d'activité.

    28. L'État du pavillon devrait s'assurer, avant d'immatriculer un navire de pêche, qu'il peut s'acquitter de son obligation de veiller à ce que le navire ne soit pas utilisé pour la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    29. Les États devraient éviter d'accorder leur pavillon à des navires qui, dans le passé, sont contrevenus aux dispositions en matière de conservation et de gestion, sauf dans les cas où:

    29.1 le navire a changé de propriétaire et le nouveau propriétaire peut établir de manière probante que le propriétaire ou l'exploitant précédent n'a plus d'intérêts juridiques, financiers ou de fait dans le navire, ni n'exerce de contrôle sur celui-ci ; ou

    29.2 ayant pris en considération tous les faits pertinents, l'État du pavillon conclut qu'attribuer son pavillon au navire n'aurait pas pour conséquence de faciliter la pêche illicite, non déclarée et non réglementée

    30. Tous les États parties à un contrat d'affrètement, y compris les États du pavillon et d'autres États acceptant un tel contrat, devraient, dans les limites de leurs juridictions respectives, faire en sorte que les navires affrétés ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    31. Supprimé.

    32. Les États du pavillon devraient contrecarrer le changement de pavillon visant à contrevenir aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial. Autant que possible, les mesures et les normes qu'adoptent les États du pavillon devraient être uniformes afin de ne pas inciter les propriétaires à changer leurs navires de pavillon.

    33. Les États devraient prendre toutes les mesures possibles, y compris refuser à un navire l'autorisation de pêcher et de battre leur pavillon, pour prévenir les changements successifs de pavillon, pratique consistant à changer un navire de pavillon afin de contourner les mesures ou les dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial ou de faciliter le non-respect de telles mesures ou dispositions.

    34. Bien que les fonctions d'immatriculation d'un navire et de délivrance de l'autorisation de pêcher soient distinctes, les États du pavillon devraient envisager de les exercer de manière à ce que chacune tienne dûment tenu compte de l'autre. Les États du pavillon devraient veiller à établir des liens appropriés entre la tenue de leur registre des navires et celle des registres des activités de leurs navires de pêche. Lorsque ces fonctions ne sont pas assurées par une même entité administrative, les États devraient veiller à ce que les entités chargées de ces fonctions coopèrent et s'informent mutuellement, selon qu'il convient.

    35. L'état du pavillon devrait envisager de subordonner sa décision d'immatriculer un navire de pêche à la possibilité pour lui d'autoriser ce navire à pêcher dans les eaux placées sous sa juridiction, ou en haute mer, ou à la délivrance au navire, par un état côtier, d'une autorisation de pêcher une fois qu'il sera placé sous la juridiction dudit État du pavillon.

    Registre des navires de pêche

    36. Chaque État du pavillon devrait tenir un registre des navires de pêche autorisés à battre son pavillon. Le registre des navires de pêche de chaque État du pavillon devrait inclure, pour les navires autorisés à pêcher en haute mer, tous les renseignements indiqués aux alinéas i) et ii) de l'Article VI de l'Accord de 1993 de la FAO. Il peut aussi inclure:

    36.1 les noms précédents, le cas échéant, s'ils sont connus;

    36.2 le nom, l'adresse et la nationalité de la personne physique ou morale sous le nom de laquelle le navire est immatriculé;

    36.3 le nom, l'adresse physique, l'adresse postale et la nationalité des personnes physiques ou morales chargées de gérer l'exploitation du navire;

    36.4 le nom, l'adresse et la nationalité des personnes physiques ou morales ayant la propriété effective du navire;

    36.5 l'historique du nom du navire, ainsi que la liste de tous ses propriétaires précédents et, s'il est connu et conformément à la législation nationale, l'historique des activités de ce navire contraires aux mesures ou dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial; et

    36.6 les dimensions du navire et, le cas échéant, une photographie prise au moment de son immatriculation ou après la dernière modification apportée à sa structure, montrant le profil latéral du navire.

    36bis Les États du pavillon peuvent aussi exiger que les renseignements énumérés au paragraphe 36 figurent dans leur registre des navires de pêche qui ne sont pas autorisés à pêcher en haute mer.

    Autorisation de pêcher

    36ter. Les états devraient adopter des mesures pour faire en sorte qu'aucun navire ne puisse pêcher à moins d'y avoir été autorisé conformément au droit international, et en particulier aux droits et obligations énoncés aux Articles 116 et 117 de la Convention des Nations Unies de 1982, dans le cas de la haute mer ou à la législation nationale pour ce qui est des zones sous juridiction nationale.

    36quat. L'État du pavillon devrait s'assurer que chacun des navires autorisés à battre son pavillon pêchant dans des eaux situées hors de sa juridiction ou de sa souveraineté détient une autorisation valide de pêcher délivrée par ledit État du pavillon. Lorsqu'un État côtier délivre une autorisation de pêcher à un navire, l'État du pavillon de ce navire devrait s'assurer qu'aucune activité de pêche n'a lieu dans les eaux de cet État côtier sans autorisation de pêcher délivrée par ledit État du pavillon.

    37. Les navires devraient être munis d'une autorisation de pêcher qu'ils devraient, le cas échéant, conserver à bord. Chaque autorisation délivrée par un État indiquera, au minimum:

    37.1 le nom du navire et, le cas échéant, de la personne physique ou morale autorisée à pêcher;

    37.2 les zones de pêche autorisées, ainsi que la portée et la durée de l'autorisation;

    37.3 les espèces, les engins de pêche autorisés et, le cas échéant, d'autres mesures de gestion applicables.

    37bis. La délivrance d'une autorisation peut aussi être sujette à d'autres conditions visant, notamment:

    37bis.1 les systèmes de suivi des navires;

    37bis.2 l'établissement de rapports sur les captures. Ceux-ci peuvent devoir inclure:

    37bis.2.1 des séries chronologiques de statistiques sur les captures et l'effort de pêche, par navire;

    37bis.2.2 les captures totales, chiffrées ou en masse nominale, ou les deux, par espèces (ciblées et accessoires) selon qu'il convient pour chaque campagne saisonnière de pêche (la masse nominale se définit comme l'équivalent du poids vif des captures);

    37bis.2.3 des statistiques sur les rejets, y compris estimations, le cas échéant, exprimées en nombre ou en masse nominale par espèce, selon qu'il convient pour chaque pêche;

    37bis.2.4 des statistiques sur l'effort de pêche, selon qu'il convient pour chaque méthode de pêche; et

    37bis.2.5 le lieu de pêche, la date et la durée de la pêche et d'autres statistiques sur les opérations de pêche.

    37bis.3 les rapports et autres obligations relatives au transbordement, lorsque celui-ci est autorisé;

    37bis.4 la présence d'un observateur;

    37bis.5 la tenue de journaux de pêche et de journaux de bord;

    37bis.6 le matériel de navigation permettant de respecter les limites de zones et les zones d'accès réglementé;

    37bis.7 le respect des conventions internationales pertinentes et des lois et règlements nationaux relatifs à la sécurité en mer, à la protection de l'environnement marin et aux mesures ou aux dispositions de conservation et de gestion adoptées aux niveaux national, régional ou mondial;

    37bis.8 le marquage des navires de pêche, conformément aux normes internationalement reconnues, telles que les spécifications et directives normalisées de la FAO pour les marques d'identification des navires de pêche. Les engins de pêche des navires seront eux aussi marqués conformément aux normes internationalement reconnues;

    37bis.9 le cas échéant, le respect d'autres aspects des accords de pêche applicables à l'État du pavillon; et

    37bis.10 l'attribution au navire, chaque fois que possible, d'un numéro d'identification unique, reconnu sur le plan international, qui permette de l'identifier indépendamment des éventuels changements d'immatriculation ou de nom survenus au fil du temps.

    38. Les États du pavillon devraient s'assurer que leurs navires de pêche, de transport et d'appui ne s'adonnent pas à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne la favorisent pas. À cet effet, les États du pavillon devraient s'assurer qu'aucun de leurs navires ne réapprovisionne des navires de pêche s'adonnant à de telles activités ou ne transborde des poissons dans ou à partir de tels navires, sauf à des fins humanitaires, comme le sauvetage des membres de l'équipage.

    39. Les États du pavillon devraient s'assurer que, dans toute la mesure possible, tous leurs navires de pêche, de transport et d'appui effectuant des transbordements en mer disposent d'une autorisation préalable à cet effet et rendent compte à l'administration nationale des pêches ou à une autre institution désignée:

    39.1 de la date et du lieu de tous leurs transbordements de poissons en mer;

    39.2 de la masse par espèce et par zone de pêche des captures transbordées;

    39.3 du nom, de l'immatriculation, du pavillon et de toute autre information ayant trait à l'identification des navires participant au transbordement; et

    39.4 du port de débarquement de la capture transbordée.

    40. Devient 26quat.

    41. Devient 26bis.

    42. Devient 26ter.

    43. Les États du pavillon devraient mettre à la disposition des organismes nationaux, régionaux et internationaux appropriés, y compris la FAO, les données figurant dans les rapports sur les captures et les transbordements, agrégées par zone et par espèce, de manière complète, ponctuelle et régulière, en tenant compte des règles applicables en matière de confidentialité.

    MESURES DE L'ÉTAT CÔTIER

    43bis. Dans l'exercice des droits souverains des États côtiers d'explorer, d'exploiter, de conserver et de gérer les ressources biologiques marines sous leur juridiction, conformément à la Convention des Nations Unies de 1982 et au droit international, chaque État côtier devrait appliquer des mesures visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans sa zone économique exclusive. L'État côtier devrait notamment envisager, conformément à la législation nationale et au droit international et dans la mesure possible et appropriée, de:

    43bis.1 mettre en place un suivi, un contrôle et une surveillance efficaces des activités de pêche dans la zone économique exclusive;

    43bis.2 promouvoir la coopération et l'échange d'informations avec d'autres États, le cas échéant, notamment avec les États côtiers voisins et avec les organisations régionales de gestion des pêches;

    43bis.3 s'assurer qu'aucun navire ne s'adonne à la pêche dans ses eaux sans autorisation valable de pêcher délivrée par cet État côtier;

    43bis.4 s'assurer qu'une autorisation de pêcher n'est délivrée que si le navire concerné est inscrit sur un registre des navires;

    43bis.5 s'assurer que chaque navire pêchant dans ses eaux tient un journal de bord faisant état de ses activités de pêche, le cas échéant;

    43bis.6 s'assurer que le transbordement en mer et la transformation du poisson et des produits dérivés dans les eaux de l'État côtier sont autorisés par cet État côtier ou effectués conformément aux réglementations appropriées en matière de gestion;

    43bis.7 réglementer l'accès des navires de pêche à ses eaux d'une façon qui contribue à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée; et

    43bis.8 ne pas accorder de licence pour pêcher dans ses eaux à un navire ayant déjà été identifié comme pratiquant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    MESURES DU RESSORT DES ÉTATS DU PORT

    44. Les États devraient prévoir des mesures conformes au droit international permettant à l'État du port de contrôler les navires de pêche, afin de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Ces mesures devraient être appliquées de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

    44bis. Telle qu'utilisée aux paragraphes 44 à 53, l'expression "accès au port" signifie l'accès des navires de pêche étrangers aux ports ou aux installations terminales au large aux fins, notamment, du réapprovisionnement en carburant, de l'avitaillement, du transbordement et du débarquement, sans préjudice de la souveraineté d'un État côtier, conformément à sa législation nationale et à l'Article 25.2 de la Convention des Nations Unies de 1982, ainsi qu'à d'autres dispositions pertinentes du droit international.

    44ter. Nonobstant les paragraphes 44, 44bis et 45, l'accès au port devrait être autorisé, conformément au droit international, en cas de force majeure ou de détresse ou pour dépanner des personnes, des navires ou des aéronefs en danger ou en détresse.

    45. Avant d'autoriser l'accès au port, les États devraient exiger des navires de pêche et des navires utilisés pour des activités liées à la pêche qui demandent l'autorisation d'entrer dans leurs ports qu'ils les avertissent suffisamment longtemps à l'avance de leur entrée dans le port et fournissent un exemplaire de leur autorisation de pêcher et des renseignements détaillés sur leur sortie en mer et la quantité de poisson se trouvant à bord, compte dûment tenu des règles applicables en matière de confidentialité, afin de s'assurer que le navire n'a pas participé ni collaboré à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    46. Lorsqu'un État du port détient la preuve qu'un navire ayant obtenu l'autorisation d'entrer dans ses ports a participé à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée, l'État du port ne devrait pas autoriser ce navire à accoster ou à transporter du poisson dans ses ports et devrait avertir l'État du pavillon du navire concerné.

    47. Les États devraient faire connaître les ports auxquels les navires battant pavillon étranger peuvent être autorisés à avoir accès et devraient s'assurer que ces ports ont la capacité d'effectuer des inspections.

    47bis. Dans l'exercice de leur droit d'inspecter les navires de pêche, les États du port devraient recueillir les informations ci-après pour les communiquer à l'État du pavillon et, le cas échéant, à l'organisation régionale de gestion des pêches compétente:

    47bis.1 État du pavillon et identification détaillée du navire;

    47bis.2 nom, nationalité et qualifications du chef de bord et du maître de pêche;

    47bis.3 engins de pêche;

    47bis.4 captures présentes à bord, y compris origine, espèces, forme et quantité;

    47bis.5 le cas échéant, d'autres informations exigées par les organisations régionales de gestion des pêches ou d'autres instruments internationaux; et

    47bis.6 captures totales débarquées et transbordées.

    47ter. Si, au cours d'une inspection, il est constaté qu'il y a un motif raisonnable de suspecter que le navire s'est adonné à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou a facilité ce type de pêche dans des zones situées hors de la juridiction de l'état du port, celui-ci devrait, outre les mesures qu'il peut prendre conformément au droit international, notifier sur le champ ses observations à l'État du pavillon du navire et, le cas échéant, aux États côtiers concernés et à l'organisation régionale de gestion des pêches appropriée. L'État du port peut prendre toute autre mesure avec le consentement ou à la demande de l'État du pavillon.

    47quat. En appliquant les dispositions des paragraphes 47bis et 47ter, les États devraient assurer la confidentialité des informations ainsi recueillies, conformément à leur législation nationale.

    48. Les États devraient établir et publier une stratégie et des procédures nationales régissant le contrôle par l'état du port des navires menant des opérations de pêche et des activités connexes, y compris définir des prescriptions en matière de formation, de soutien technique et de qualification et des directives opérationnelles générales à l'intention des agents de l'état du port chargés des contrôles. Les États devraient également tenir compte, lors de l'élaboration et de la mise en œuvre de cette stratégie, de la nécessité éventuelle de renforcer les capacités.

    49. Les États devraient coopérer, selon qu'il convient, bilatéralement, multilatéralement et dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches afin d'élaborer des mesures compatibles en matière de contrôle exercé par l'état du port sur les navires de pêche. Ces mesures devraient porter sur les informations à recueillir par l'État du port, les procédures de collecte des informations et les dispositions à prendre en cas de suspicion que le navire est contrevenu aux mesures adoptées dans le cadre des systèmes nationaux, régionaux ou internationaux.

    50. Les États devraient envisager d'élaborer, dans le cadre des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, les mesures à prendre par les états du port, en partant du principe que les navires autorisés à battre le pavillon d'États qui ne sont pas parties à une organisation régionale de gestion des pêches et qui ne se sont pas engagés à coopérer avec cette organisation régionale de gestion des pêches qui ont été identifiés comme pratiquant des activités de pêche dans la zone de compétence de cette organisation risquent de compromettre l'efficacité des mesures de conservation et de gestion de ladite organisation. Ces mesures prises par l'État du port peuvent consister à interdire le débarquement et le transbordement des captures, à moins que le navire ne puisse établir que la capture a été effectuée conformément aux mesures de conservation et de gestion. L'identification des navires par l'organisation régionale de gestion des pêches devrait suivre des procédures convenues et avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

    51. Les États devraient renforcer leur coopération, notamment en faisant circuler l'information pertinente au sein des organisations régionales de gestion des pêches et des États et entre eux, au sujet des contrôles exercés par les états du port.

    52. Modifié, devient 81bis.

    53. Supprimé.

    MESURES RELATIVES AU COMMERCE INTERNATIONALEMENT CONVENUES

    53bis. Les mesures visées aux paragraphes 54bis à 66 doivent être appliquées d'une manière qui reconnaisse le droit des États à commercialiser du poisson et des produits de la pêche exploités de façon durable et devraient être interprétées et appliquées conformément aux principes, droits et obligations fixés par l'Organisation mondiale du commerce et mises en oeuvre de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

    54. Dans des cas exceptionnels, lorsque d'autres mesures se sont révélées inefficaces pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les États devraient prendre toutes les mesures nécessaires, conformément au droit international, pour empêcher que du poisson pêché par des navires identifiés par des organisations régionales compétentes de gestion des pêches comme s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ne fasse l'objet d'un commerce ou ne soit importé sur leur territoire. Cette identification se fera conformément à l'Article 50 du Plan d'action. Les mesures relatives au commerce devraient être conformes au droit international, notamment aux principes, droits et obligations établis dans les Accords de l'OMC, et être appliquées de façon équitable, transparente et non discriminatoire. Les mesures unilatérales sont à éviter.

    54bis. Les États devraient veiller à ce que les mesures portant sur le commerce international du poisson et des produits de la pêche soient transparentes, fondées sur des preuves scientifiques, le cas échéant, et conformes aux règles convenues sur le plan international.

    55. Les États devraient coopérer, notamment par le biais des organisations mondiales et régionales de gestion des pêches compétentes, en vue d'adopter les mesures relatives au commerce, convenues sur une base multilatérale, qui pourraient être nécessaires pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée visant des stocks ou espèces de poissons spécifiques. À cet égard, des mesures multilatérales relatives au commerce envisagées par des organisations régionales des pêches pourraient être utiles pour appuyer les efforts de coopération visant à ce que le commerce de certains poissons et produits dérivés n'encourage en aucune façon la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et ne compromette pas l'efficacité des mesures de conservation et de gestion qui sont conformes à la Convention des Nations Unies de 1982.

    56. Les mesures relatives au commerce visant à réduire ou à éliminer le commerce de poissons et de produits dérivés provenant de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée pourraient inclure l'adoption de normes multilatérales en matière de documentation et de certification des captures, ainsi que d'autres mesures appropriées convenues sur le plan multilatéral, telles que les contrôles ou les restrictions à l'importation et à l'exportation. Ces mesures devraient être adoptées de manière équitable, transparente et non discriminatoire. Lorsque de telles mesures sont adoptées, les États devraient faciliter leur application cohérente et efficace.

    57. Des mesures relatives au commerce concernant certains stocks ou espèces spécifiques peuvent être nécessaires pour réduire ou éliminer les incitations économiques qui font que les navires s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    58. Supprimé.

    59. Les États devraient prendre des mesures pour améliorer la transparence de leurs marchés de façon que l'origine du poisson ou des produits dérivés puisse être identifiée.

    60. Les États devraient aider tout autre état qui le leur demande à contrecarrer le commerce du poisson et des produits dérivés pêchés de manière illicite dans la juridiction de cet État. L'assistance devrait être fournie sur la base des conditions convenues par les deux États, dans le plein respect de la juridiction de l'État demandeur.

    61. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs importateurs, transbordeurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services, ainsi que le public, sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des navires dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter décourager ce type de relations commerciales. Ces mesures pourraient prévoir que de telles relations commerciales constituent une infraction à la législation nationale. Les identifications des navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devraient, dans tous les cas, avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

    62. Les États devraient prendre des mesures pour s'assurer que leurs pêcheurs sont conscients des effets négatifs des relations commerciales qu'ils pourraient entretenir avec des importateurs, transbordeurs, acheteurs, consommateurs, fournisseurs de matériel, banquiers, assureurs et autres prestataires de services dont les États, pour ce qui est des navires soumis à leur juridiction, ou les organisations régionales de gestion des pêches compétentes ont établi qu'ils entretiennent des relations commerciales avec des navires dont ils ont établi qu'ils s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et devraient envisager de prendre des mesures pour lutter contre ce type de relations commerciales. L'identification de telles personnes ou de tels navires devrait avoir lieu de manière équitable, transparente et non discriminatoire.

    63. Les États peuvent prendre des mesures, y compris sur le plan législatif, pour que le commerce de poisson ou de produits de la pêche dérivés de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée soit considéré comme une infraction pour toute personne soumise à leur juridiction.

    64. Devient 66bis.

    65. Les États devraient s'efforcer d'utiliser le Système harmonisé de désignation et de codification des marchandises pour les poissons et les produits dérivés, afin de contribuer à promouvoir la mise en oeuvre du Plan d'action international.

    66. Les exigences en matière de certification et de documentation devraient, autant que possible, être normalisées et des dispositifs électroniques devraient être mis en place, chaque fois que possible, pour assurer leur efficacité, réduire les possibilités de fraude et éviter de surcharger inutilement les opérateurs commerciaux.

    RECHERCHE

    66 bis. Les États devraient encourager la recherche scientifique sur des méthodes permettant d'identifier les espèces de poissons à partir d'échantillons de produits transformés. La FAO devrait faciliter la mise en place d'un réseau de bases de données de marqueurs génétiques et autres permettant d'identifier les espèces de poissons à partir du produit transformé, et notamment le stock d'origine, chaque fois que possible.

    ORGANISATIONS RÉGIONALES DE GESTION DES PÊCHES

    67. Supprimé.

    68. Supprimé.

    69. Les États devraient assurer le respect et l'application des politiques et des mesures se rapportant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée qui sont adoptées par toute organisation régionale de gestion des pêches compétente et par lesquelles ils sont liés. Les États devraient coopérer à la mise en place de telles organisations dans les régions où il n'en existe pas actuellement.

    69bis. La coopération de tous les États étant importante pour garantir le succès des mesures prises par les organisations régionales de gestion des pêches compétentes pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, les États qui ne sont pas membres d'une organisation régionale de gestion des pêches compétente ne sont pas dispensés de coopérer conformément à leurs obligations internationales avec cette organisation régionale de gestion des pêches. À cette fin, les États devraient s'acquitter de leur devoir de coopération en acceptant d'appliquer les mesures de conservation et de gestion établies par cette organisation régionale de gestion des pêches ou en adoptant des mesures conformes à ces mesures de conservation et de gestion et devraient s'assurer que les navires autorisés à battre leur pavillon ne compromettent pas l'efficacité de ces mesures.

    70. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient prendre des mesures pour renforcer ces organes et élaborer des solutions novatrices, conformes au droit international, pour prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée. Les mesures ci-après devraient être envisagées:

    70.1 renforcement institutionnel, selon que de besoin, des organisations régionales de gestion des pêches compétentes en vue d'accroître leur capacité de prévenir, contrecarrer et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    70.2 définition de moyens d'assurer le respect des mesures de conservation et de gestion, conformément au droit international;

    70.3 élaboration et mise en œuvre d'un ensemble de dispositions relatives à l'établissement obligatoire de rapports;

    70.4 établissement d'un système d'échange d'informations sur les navires s'adonnant à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée et coopération à cet effet;

    70.5 établissement et tenue à jour de registres des navires pêchant dans la zone de compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches, qu'il s'agisse de navires autorisés à pêcher ou de ceux qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    70.6 mise au point de méthodes de compilation et d'exploitation des informations commerciales aux fins de la surveillance de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    70.7 perfectionnement des systèmes de suivi, contrôle et surveillance, y compris promotion de leur application par les membres de l'organisation dans leurs juridictions respectives, sauf disposition contraire d'un accord international, des systèmes de suivi en temps réel des captures et des navires, d'autres nouvelles technologies, de la surveillance des débarquements, du contrôle dans les ports et de l'inspection et de la réglementation des transbordements, selon qu'il convient;

    70.7bis mise au point, dans le cadre d'une organisation régionale de gestion des pêches, le cas échéant, de régimes d'abordage et d'inspection conformes au droit international, reconnaissant les droits et les obligations des patrons de pêche et des inspecteurs.

    70.8 mise en place de programmes d'observateurs;

    70.9 le cas échéant, mesures relatives au commerce, conformément au Plan d'action international;

    70.10 définition des circonstances dans lesquelles des navires seront présumés s'être adonnés à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée ou l'avoir facilitée;

    70.11 élaboration de programmes d'information et de sensibilisation;

    70.12 mise au point de plans d'action; et

    70.13 comme convenu par les membres de ces organisations, examen des contrats d'affrètement qui pourraient donner lieu à des opérations de pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    71. [Amendé, devient le paragraphe 74bis].

    72. Supprimé.

    73. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches, devraient compiler et mettre à la disposition des autres organisations régionales de gestion des pêches et de la FAO, dans les meilleurs délais et au moins chaque année, les informations permettant de prévenir, de contrecarrer et d'éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, et notamment:

    73.1 des évaluations de l'ampleur, de l'importance et du caractère des activités de pêche illicites, non déclarées et non réglementées dans la zone de compétence de l'organisation régionale de gestion des pêches;

    73.2 l'exposé détaillé des mesures prises pour contrecarrer, prévenir et éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    73.3 les registres des navires autorisés à pêcher, selon qu'il convient; et

    73.4 les registres des navires qui s'adonnent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    74. Le renforcement des institutions et des politiques des organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée devrait notamment viser à permettre à celles-ci:

    74.1 de déterminer leurs objectifs en ce qui concerne la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, à des fins tant internes que de coordination avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches;

    74.2 de renforcer leurs mécanismes institutionnels, selon qu'il convient, y compris leur mandat, leurs fonctions, leur financement, la prise de décisions, leurs besoins en matière de rapports ou d'information et leurs moyens de coercition, en vue de la mise en œuvre optimale des mesures visant la pêche illicite, non déclarée et non réglementée;

    74.3 de régulariser autant que possible la coordination avec les mécanismes institutionnels d'autres organisations régionales de gestion des pêches pour ce qui est de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, en particulier en ce qui concerne les aspects relatifs à l'information, l'application effective des mesures et au commerce; et

    74.4 d'assurer la mise en œuvre rapide et efficace des politiques et des mesures tant sur le plan interne qu'en coopération avec d'autres organisations régionales de gestion des pêches et organisations régionales et internationales compétentes.

    74bis. Les États, agissant par le biais des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient encourager les parties non contractantes intéressées par la pêche concernée à devenir membres de ces organisations et à participer pleinement à leurs travaux. Lorsque ce n'est pas possible, les organisations régionales de gestion des pêches devraient encourager et faciliter la participation et la coopération des parties non contractantes, conformément aux accords internationaux et au droit international applicables, à la conservation et à la gestion des ressources halieutiques pertinentes et à l'application des mesures adoptées par les organisations compétentes. Les organisations régionales de gestion des pêches devraient étudier la question de l'accès aux ressources, afin de stimuler la coopération et d'accroître la durabilité de la pêche, conformément au droit international. Les États, agissant par l'intermédiaire des organisations régionales de gestion des pêches compétentes, devraient également aider, le cas échéant, les parties non contractantes à appliquer les paragraphes 69 et 69bis du Plan d'action international.

    75. Lorsqu'un état ne s'assure pas qu'un navire de pêche autorisé à battre son pavillon ou, dans toute la mesure possible ses ressortissants ne participent pas à des activités de pêche illicite, non déclarée et non réglementée qui affectent les stocks de poisson relevant de la compétence d'une organisation régionale de gestion des pêches, les États Membres, agissant par le biais de l'organisation, devraient porter le problème à l'attention dudit état. Si le problème n'est pas résolu, les membres de l'organisation peuvent convenir d'adopter des mesures appropriées par le biais de procédures convenues, conformément au droit international.

    VI. BESOINS PARTICULIERS DES PAYS EN DÉVELOPPEMENT

    76. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer pour appuyer la formation et le renforcement des capacités et envisager d'apporter une aide financière, technique ou autre aux pays en développement, et en particulier aux moins avancés d'entre eux et aux petits États insulaires en développement, de façon qu'ils puissent s'acquitter pleinement des engagements qu'ils auront souscrits au titre du Plan d'action international et de leurs obligations en vertu du droit international, y compris de leurs responsabilités en tant qu'États du pavillon et États du port.

    77. Les États, avec le soutien de la FAO et des institutions et mécanismes financiers internationaux pertinents, le cas échéant, devraient coopérer:

    77.1 à l'examen et à la révision des législations nationales et des cadres réglementaires régionaux:

    77.2 à l'amélioration et à l'harmonisation des pêches et de la collecte de données y relatives;

    77.3 au renforcement des institutions régionales; et

    77.4 au renforcement et au perfectionnement des systèmes intégrés de suivi, contrôle et surveillance, y compris des systèmes de surveillance par satellite.

    VII. ÉTABLISSEMENT DE RAPPORTS

    78. Les États et les organisations régionales de gestion des pêches devraient rendre compte à la FAO des progrès accomplis dans l'élaboration et l'application de leurs plans visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée dans le cadre de leur rapport biennal à la FAO sur le Code de conduite. Ces rapports devraient être publiés par la FAO en temps opportun.

    VIII. LE RÔLE DE LA FAO

    79. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, rassemblera toutes les informations et données appropriées qui pourraient permettre d'analyser plus avant, pour les identifier, les facteurs et les causes qui contribuent à la pêche illicite, non déclarée et non réglementée, tels que, notamment, le manque de contrôles de gestion des intrants et des extrants, les méthodes de gestion des pêches non durables et les subventions dont profitent la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    80. La FAO, selon les modalités et dans la mesure qu'établira sa Conférence, appuiera l'élaboration et la mise en œuvre de plans nationaux et régionaux visant à prévenir, à contrecarrer et à éliminer la pêche illicite, non déclarée et non réglementée par le biais de projets d'assistance technique spécifiques menés dans les pays, au moyen de fonds du Programme ordinaire et en utilisant des fonds extrabudgétaires qui seront mis à la disposition de l'organisation à cet effet.

    81. Supprimé.

    81bis. La FAO devrait, en collaboration avec d'autres organisations internationales compétentes, notamment l'OMI, continuer à étudier la question de la pêche illicite, non déclarée et non réglementée.

    82. Supprimé.

    83. La FAO devrait convoquer une consultation d'experts sur l'application du paragraphe 66 du Plan d'action international.

    84. La FAO devrait étudier les avantages qu'il y aurait à établir et à tenir à jour des bases de données régionales et mondiales, regroupant, mais pas exclusivement, les informations stipulées à l'article VI de l'Accord de 1993 de la FAO.

    85. Le Comité des pêches de la FAO rendra compte tous les deux ans des progrès accomplis dans la mise en œuvre du Plan d'action international, en se fondant sur une analyse détaillée effectuée par le Secrétariat.